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Aries Lascius
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Fuel to fire (ft Eliott) Sly11



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MessageSujet: Fuel to fire (ft Eliott)   Fuel to fire (ft Eliott) Icon_minitimeSam 17 Jan - 23:39





Tel un lion en cage, Aries tourne en rond. Il a dans les yeux cette lueur inquiétante qui ne présage jamais rien de bon pour ceux qui croisent sa route. La pleine lune approche. Avec elle, son agressivité s’accroit. Il y a des lycans, dit-on, qui parviennent à maintenir l’illusion. A faire comme si de rien n’était. La plupart du temps, on n’y voit que du feu. Aries n’est pas l’un d’eux. La lune et ses cycles sont autour de jours où son humeur est changeante. Tantôt agréable, tantôt massacrante, elle joue avec lui comme avec une poupée. Il n’est rien de moins que son instrument. La bête s’amuse à le tourmenter, même lorsque la lune ne révèle pas sa vraie nature. Aujourd’hui, tout son être cri à l’aide. Il sent son sang bouillir dans ses veines, son cœur s’accélérer à la moindre contrariété. Il masse ses tempes toutes les heures pour faire s’éteindre ses maux de tête, qui n’en finissent plus. Il ne connait pas le répit. Depuis trois ans, sa condition le poursuit et l’annihile, le ronge de plus en plus. La honte n’arrange rien. Lui, jadis le puissant fils Lascius. Réduit à l’esclavage par une simple morsure, un soir où la prudence l’avait pourtant conseillé à rester chez lui.

Alors il marche. Tente de quitter sa salle commune, pour fuir le brouhaha qui ne fait qu’accentuer son mal de crâne. Il entend qu’on l’appelle, fait mine de ne s’apercevoir de rien. Déjà, il est parti. Il grimpe jusqu’au rez de chaussée, sa mine renfrognée décourageant ceux qui voudraient l’interrompre dans sa progression. Aries n’est pas des plus aimables. Il n’a jamais été un joyeux luron. Mais ces trois dernières années ont achevé de ternir sa réputation. « Lascius. On a un compte à régler, toi et moi. » A peine dans le Hall, il s’arrête. S’il a pu ignorer les regards et les salutations, il se fige cette fois sur place. Le ton lui déplait. Agressif, froid. On le cherche. Et quand on le cherche, on le trouve, très facilement. Il se retourne pour faire face à celui qui a cru bon le provoquer. Un Gryffondor. Tel un cliché vivant, prêt à laver un affront qu’il doit au Serpentard. Aries songe un instant à tracer sa route. Mais il se ravise vite. Il a besoin de se défouler. De cogner sur quelque chose, ou sur quelqu’un. Et puisque le rouge et or se porte volontaire, il serait grossier de lui refuser sa demande. A cette heure, après le repas du soir, les couloirs se vident peu à peu. Pas de professeurs en vue. Ils sont presque seuls, sans témoins gênants pour rapporter la scène. Alors puisque tous les voyants sont au vert, pourquoi irait-il fuir le combat ? Le Gryffondor, trop empressé, se jette sur lui. Se moquant pas mal de sa baguette magique. Un né moldu, probablement. Trop coincé dans ses vieilles habitudes pour se souvenir que chez les sorciers, on peut aussi blesser avec une formule. Soit, Aries n’a rien contre la rage primaire. Un instant décontenancé par son assaillant, il vacille, mais se reprend vite. Administrant un coup de poing sur la pomette droite du rouge et or. Matraquant ses côtes l’instant d’après. Aries reçoit autant de coups qu’il en donne, mais sa rage surpasse bien vite celle de l’adversaire. Il le sent faiblir, tandis que sa hargne le rend plus fort. La pleine lune sera bientôt là, et déjà la bête infâme en lui commence à s’éveiller. Il ignore combien de coups il porte ainsi. Il a perdu le compte, ne pensant plus qu’à les donner. Et brusquement, il s’arrête. Entant un cri qui n’émane pas du Gryffondor. Il a frappé quelqu’un d’autre. Qui a été assez stupide pour s’interposer ? Le Gryffondor profite de la confusion pour s’éclipser, laissant Aries recouvrir ses esprits. La fureur l’habite encore, et essoufflé, il se tourne vers le visage familier qui a cru bon jouer les troubles fêtes. Sans un mot, il le fusille du regard. Depuis quand intervenait on quand un Gryffondor et un Serpentard échangeaient leurs poisons habituels ? Tout cousin qu’il était, Eliott Flint ne s’en sortirait pas par un simple merci.
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Eliott Flint
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MessageSujet: Re: Fuel to fire (ft Eliott)   Fuel to fire (ft Eliott) Icon_minitimeMar 20 Jan - 17:16


fuel to fire
you know i won't say sorry, the pain has a bad reaction.

Il y avait des jours où on se demandait de quelle manière on s’était retrouvé dans telle ou telle situation, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Et en cet instant c’était ce que se demandait le préfet-en-chef des Poufsouffles, plié en deux avec une main sur son nez. Ce n’était pas tant le coup de poing qu’il venait de se recevoir par mégarde, destiné au Gryffondor qui venait de détaler –peu courageux pour un Rouge et Or, ne put-il s’empêcher de remarquer– qui perturba Eliott mais le comportement bagarreur d’Aries ainsi que le regard que ce dernier lui lançait. Il se retint de soupirer, la journée n’avait pourtant pas si mal commencée.

L’entraînement de l’équipe de Quidditch avait été intense, comme souvent. Hope avait été aussi exigeante que d’habitude, ne les ménageant jamais. « Ce n’est pas en jouant aux lopettes que l’on va gagner la Coupe ! » criait-elle. L’expression qui trahissait bien facilement les origines moldues de la Capitaine faisait sourire Eliott. Sur un terrain de Quidditch, la Jaune était facilement quelqu’un d’autre, à l’instar des autres membres de l’équipe d’une certaine manière. Voler sur un balai après le Souaffle avait été une sorte de thérapie pour le petit Eliott, timide, peu sûr de lui, redoutant ce que l’avenir lui réservait et qui rêvait d’un peu de liberté, loin de ce qu’il était. Le Quidditch lui avait permis de grandir, de prendre plus confiance en lui au fil du temps et surtout de s’évader. Il s’était lui-même rendu compte qu’il était une autre personne sur son balai, développant également un certain esprit de compétition qu’il ne soupçonnait pas parmi d’autres choses. S’il savait désormais comment prendre des coups sans trop en souffrir, il ne pensait pas s’en prendre un en dehors d’un terrain de Quidditch. Eliott était bien meilleur avec une baguette qu’avec ses poings après tout.

Après une douche bien méritée mais rapide – se perdre dans ses pensées n’était vraiment pas conseillé ces derniers temps–  Eliott rejoignit l’équipe à la table des Poufsouffles pour un dîner tardif et parler de tout et de rien, sauf étonnement de Quidditch. Ayant cependant besoin d’être un peu seul, Eliott quitta ses coéquipiers rapidement et se dirigea vers le Hall du château. A peine un pied en dehors de la Grande Salle, il fut témoin d’une bagarre. Un Serpentard frappait sans s’arrêter un Gryffondor. Non, Aries Lascius frappait un Gryffondor qui lui était inconnu. S’il n’était le préfet-en-chef d’aucun des deux joyeux lurons et qu’il ne pouvait techniquement rien leur faire, il ne supportait pas de rester en retrait et laisser Aries frapper jusqu’à l’inconscience l’autre élève. Se précipitant vers eux, Eliott appelait une fois, deux fois son cousin par son prénom, sans résultat. Le Poufsouffle, sachant qu’il n’arriverait pas à stopper le poing du Serpentard de s’abattre sur sa victime, décida rapidement de s’interposer entre les deux, pensant naïvement que la vue de son visage stopperait la frénésie d’Aries. Sa stratégie fonctionna, après un dernier coup qu’il se reçut en plein visage, un cri de surprise et un « Putain ! » qu’Eliott ne put retenir. « Sérieusement Aries, une bagarre avec un Gryffondor aussi lâche que ses pieds ? Bonjour le cliché », rétorqua-t-il de façon beaucoup moins calme qu’il ne l’était habituellement, trahissant son humeur. Il était de nouveau en position droite et jaugeait doucement la gravité de sa blessure avec sa main, défiant Aries du regard. Trois années que sa mère lui avait sommé de ne plus approcher Aries, pour une obscure raison qu’elle n’avait jamais voulu expliquer. Trois années qu’Eliott ne l’avait pas vraiment écouté. Trois années que Crescentia et lui se demandaient ce qu’il avait bien pu lui arriver, avant d’éluder complètement le sujet. Trois années qu’Eliott ne comprenait plus son cousin. Etait-ce ce comportement violent dont sa mère avait fait référence ? « Tu peux m’expliquer pourquoi tu te battais ? Je sais que je ne suis ni ta mère, ni ton préfet-en-chef mais ne compte pas sur moi pour te laisser partir comme si de rien n’était. » Le Poufsouffle était têtu et il décida sur le moment qu’il ne le laisserait pas tranquille tant qu’il n’avait pas de réponses à ses questions, qu’elles concernent la bagarre dont il venait de faire les frais ou de ce qu’Aries était devenu depuis ces trois dernières années. Même si ce ne serait pas facile.
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Aries Lascius
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MessageSujet: Re: Fuel to fire (ft Eliott)   Fuel to fire (ft Eliott) Icon_minitimeJeu 22 Jan - 16:15


Aries massait son poing. Vu la douleur lancinante qui persistait encore, il n’avait aucun mal à imaginer la propre douleur de son cousin, frappé en plein visage. Mais le Serpent n’avait aucune intention de le plaindre. Personne ne lui avait demandé d’utiliser son visage comme bouclier pour défendre un bouffon d’or. Et s’il avait été assez idiot pour le faire, c’est qu’il méritait encore quelques coups de poings supplémentaires pour lui faire passer l’envie de recommencer. Pour les bienfaits de son éducation, Aries était tout disposé à lui en distribuer à nouveau. « Sérieusement Aries, une bagarre avec un Gryffondor aussi lâche que ses pieds ? Bonjour le cliché » Aries haussa les épaules, il ne voyait pas où son cousin voulait en venir. Les tensions entre les deux maisons avaient toujours été palpables. Il n’y avait aucun cliché là-dedans. Juste de bonnes vieilles rancœurs entretenues par des siècles de confrontations. « Tu as oublié de parler de cet imbécile de Poufsouffle qui pensait qu’on allait tout arrêter pour ses beaux yeux. » Le ton était brutal. Si Eliott n’avait pas été son cousin, il n’aurait même pas pris la peine de lui répondre. Mais dans le cas présent, il ne pouvait se contenter de l’ignorer et de reprendre sa route. Il savait qu’étant à moitié Lascius, Eliott avait hérité de ce caractère à peine borné qui voulait qu’une fois lancé, plus rien ne pouvait l’arrêter. Et de toute évidence, il avait décidé de s’attarder sur le cas d’Aries.
D’ailleurs, son ton était étonnamment différent de celui qu’il employait d’ordinaire. Eliott manquait de patience. Un comble, pour un Poufsouffle. Son habituelle tranquillité laissait aujourd’hui paraitre des failles. Aries avait une certaine sympathie pour son cousin. Même si son père, à l’image de beaucoup de membres de leur famille, avait toujours vu en lui un faible… Poufsouffle n’était pas vraiment la maison idéale, lorsqu’on venait d’une famille comme la leur. Aries avait le même âge qu’Eliott. Et il n’avait jamais rien vu chez son cousin qui puisse laisser croire que ce dernier était un faible. Aussi, il ne l’avait jamais jugé sur sa maison, mais toujours sur ses actes. Et même s’il lui tapait souvent sur le système, il n’avait jamais eu à rougir de leur lien de parenté. Le contraire n’était pas forcément vrai, il le savait. Depuis trois ans, Aries n’était pas le plus amical des sorciers, et ça aussi, il ne pouvait l’ignorer. « Tu peux m’expliquer pourquoi tu te battais ? Je sais que je ne suis ni ta mère, ni ton préfet-en-chef mais ne compte pas sur moi pour te laisser partir comme si de rien n’était. » Aries laissa échapper un petit rire ennuyé. S’il n’avait pas connu personnellement Eliott, il aurait donc pu repartir tranquille, comme cet abruti contre lequel il se battait ? Il devait absolument cesser de fréquenter des préfets.

« Tu me croirais si je te disais que c’est lui qui a commencé ? » L’excuse était facile. Mais pas si loin de la vérité. Aries ne se rappelait même pas d’avoir offensé le Gryffondor. Il s’était mis tellement de monde à dos, pour un temps ou pour toujours, qu’à force il avait perdu le compte. Mais pour une fois, il n’avait pas commencé. Pas vraiment. Pas tout à fait. Bon, peut être que son côté sanguin l’avait conduit à répondre avec plus de virulence que nécessaire. « Et puis, qu’est-ce que ça peut te faire ? Tu l’as dit toi-même, tu n’es pas ma mère. Je n’ai aucun compte à te rendre. Pourquoi tu n'irais pas faire la loi dans ta salle commune, maintenant ? » Il était moins agressif. Moins brutal. Peut-être qu’au fond, voir Eliott laissait transparaitre son agacement l’avait convaincu d’y aller plus doucement avec lui. Peut-être aussi qu’une part de lui était reconnaissant de l’avoir interrompu. Qui sait jusqu’où Aries aurait pu aller, une fois lancé. Si Eliott ne s’était pas interposé, il serait peut être toujours en train de s’en prendre au Gryffondor.
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Eliott Flint
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MessageSujet: Re: Fuel to fire (ft Eliott)   Fuel to fire (ft Eliott) Icon_minitimeLun 26 Jan - 14:48


Toujours en train de toucher son nez, Eliott fut rassuré de constater qu’il n’y avait rien de cassé malgré la douleur lancinante. Il ressemblerait à un imbécile pendant quelques jours s’il ne faisait rien et ce serait probablement tout. Mais la pseudo nonchalance de son cousin l’interpellait. Alors quoi, parce que Serpentard et Gryffondor se détestait depuis la nuit des temps, cela était normal d’engager une bagarre avec quelqu’un de la maison ennemie ? Voilà où se présentait le cliché en fin de compte : parce que tout ceci semblait évident pour le Serpentard. Comme si un Poufsouffle allait faire un duel avec un Serdaigle rien que pour le remettre à sa place et lui prouver qu’il n’était pas moins intelligent que lui. Quand bien même ce n’était pas dans la personnalité d’un Poufsouffle d’agir de la sorte. Qu’en savait-il après tout ? Tous les Poufsouffles ne se ressemblaient pas et pour quelqu’un qui avait failli atterrir chez les Aigles avec une patience qui atteignait sa limite beaucoup plus rapidement qu’à son habitude, Eliott pouvait toujours parler.
La réplique d’Aries fusa, cinglante, brutale, mais il répondait. Eliott savait que si quelqu’un d’autre que lui s’était interposé, le Serpentard serait parti sans piper mot à son potentiel interlocuteur. Quelque part Eliott avait cet avantage que les autres n’avaient pas mais qui pourtant ne l’avançait guère également. Trois ans qu’il essayait de comprendre le pourquoi de son changement ou les paroles de sa propre mère le sommant de ne plus l’approcher. Trois ans qu’il tentait de le faire parler, en vain. Les deux cousins n’avaient pas coupé les ponts, Eliott ayant d’ailleurs refusé d’écouter sa génitrice, têtu comme une mule quand il le voulait. Bien loin du stéréotype des blaireaux en somme. Ce qui ne changeait pas le fait que si les deux cousins n’avaient pas arrêté de se parler, la communication n’avait pas été des plus claires. « Il fallait bien que l’imbécile de Poufsouffle arrête son abruti de cousin Serpentard de frapper un Gryffondor lâche car ledit cousin aurait, s’il l’imbécile de Poufsouffle n’était pas intervenu, mis dans un état critique son adversaire. » Devait-il donc s’excuser d’avoir fait son travail de préfet-en-chef et de s’être inquiété de la rage qui radiait de tout le corps d’Aries alors qu’il frappait sans relâche ? Pourquoi Aries compliquait tout ? Eliott retint de justesse un soupir avant de demander des explications sur la raison de cette bagarre tout en lui faisant comprendre qu’il ne le lâcherait pas aussi facilement. Eliott était conscient que si Aries avait été quelqu’un d’autre, il n’aurait pas agi de la même manière. Sûrement parce qu’il faisait involontairement sous-entendre qu’il voulait d’autres réponses, celles qui demandaient depuis bien trop longtemps. Alors Eliott attendit. Il attendit que le petit rire ennuyé de son cousin passe et qu’une phrase se forme. Et il arqua un sourcil, peu convaincu de l’explication fournie. Quel âge avait-il, cinq ans ? Depuis quand l’excuse « c’est pas ma faute c’est lui qui m’a frappé en premier » fonctionnait-elle toujours à leur âge ? Le préfet-en-chef des Poufsouffles n’était clairement pas convaincu de l’excuse du Serpentard mais ne dit rien, toujours agacé, attendant que la vraie excuse pointe le bout de son nez. Ironiquement la douleur de son propre nez lui lança alors qu’Aries se braquait, beaucoup moins agressif que précédemment. Etait-ce un signe qu’il commençait à se calmer ? « Et pourquoi tu ne répondrais pas à ma question plutôt que de vouloir l’éluder ? En quoi est-ce si difficile de te demander des explications ? Si tu assumais tes actes de temps en temps Aries… », rétorqua-t-il, légèrement plus calme sans pour autant retrouver sa patience naturelle. Eliott devait désormais l’admettre : il ne voulait pas uniquement des réponses sur ce qui venait de se passer. Peut-être parce que c’était un tout et qu’un autre préfet ou préfet-en-chef n’aurait pas agi de cette manière. Il se serait contenter de deux explications plausibles à ses yeux, de lui mettre une retenue en lui enlevant des points et l’aurait laissé vaquer à ses occupations. Mais comme l’excuse qu’il lui avait donné, tout ceci était bien trop facile et cela ne convenait plus à Eliott.
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Aries Lascius
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MessageSujet: Re: Fuel to fire (ft Eliott)   Fuel to fire (ft Eliott) Icon_minitimeMar 27 Jan - 14:09


L’agressivité permanente d’Aries lui avait encore joué des tours. Plutôt que de remercier son cousin pour son intervention, ou de s’excuser pour le coup maladroitement porté, le Serpentard s’était tout de suite mis sur la défensive. Ignorant du même coup les louables intentions de son cousin, le diminuant alors que rien ne l’y pensait. Après réflexion, Aries se sentait coupable. Sa dernière réplique s’était d’ailleurs fait l’écho de son chemin de pensée. Il s’était montré plus raisonnable, moins cassant. Tentant comme il le pouvait de redescendre un peu en pression. Après tout, Eliott était un soutien précieux, et ne méritait pas les attaques du serpent. « Il fallait bien que l’imbécile de Poufsouffle arrête son abruti de cousin Serpentard de frapper un Gryffondor lâche car ledit cousin aurait, s’il l’imbécile de Poufsouffle n’était pas intervenu, mis dans un état critique son adversaire. » Et en plus de ça, Eliott marquait des points. Jusqu’ici, les répliques d’Aries ne lui avaient certainement pas permis de se distinguer. Pire, il prenait lui-même conscience de son attitude détestable. Mais il avait l’orgueil mal placé, et reconnaitre ses torts n’était pas vraiment son domaine de prédilection. « Oui, oui… C’est bon, j’ai compris, gloire à toi, et loués soient les Poufsouffles… » Il se décidait à capituler à sa manière, pleine de mauvaise foi en apparence, mais il ne comptait pas vraiment offrir une meilleure réaction.

Mais il semblait évident qu’Eliott ne comptait pas le lâcher aussi facilement. Son nez salement abimé par le choc attirait le regard, mais lorsqu’on prenait la peine de remonter jusqu’aux yeux du Poufsouffle, on pouvait y lire une détermination qui ne présageait rien de bon. En un éclair, Aries comprit qu’on ne se contenterait pas de le laisser vaquer à ses occupations, comme le Gryffondor avait eu tout le loisir de le faire, lui. Le privilège occasionnel d’être lié avec des préfets en chef prenait ici une tournure bien moins sympathique. Il était désormais à la botte de son cousin, car si ce dernier avait assuré ne pas être sa mère, il n’en restait pas moins autorisé à lui infliger une sanction. Chose qu’Aries aimait tout aussi bien éviter. Alors pour arrondir les angles, il lui fallait montrer patte blanche… Et tenter d’adopter une attitude un peu moins effrontée. Facile à dire, mais beaucoup moins simple à faire… Surtout quand Eliott semblait vouloir détourner la conversation sur un mal plus profond. « Et pourquoi tu ne répondrais pas à ma question plutôt que de vouloir l’éluder ? En quoi est-ce si difficile de te demander des explications ? Si tu assumais tes actes de temps en temps Aries… » Assumer. C’était là le grand défaut d’Aries. Une fois qu’il avait commencé à fuir, voilà trois ans, il n’avait jamais cessé de le faire. Il était bien incapable d’assumer ses actes, plus encore de se sortir du mensonge permanent qu’était devenu sa morne existence. « Tu veux savoir pourquoi je me battais ? J’en sais rien. Il m’a cherché, et je ne sais même pas pourquoi. On me déteste, c’est comme ça… » Loin de s’apitoyer sur son sort, il livrait un constat d’une criante vérité. Il avait su se mettre la moitié de l’école à dos, et avait perdu le compte de ceux qui avaient des motifs valables de lui en vouloir. Il mélangeait les visages et les prénoms, incapable de se souvenir des griefs des uns et des autres. « Et si je devais vraiment assumer mes actes, alors on en finirait pas… Oui, je l’ai frappé. Et non, je ne regrette pas. J’ai beau ne pas savoir pourquoi, je sais en revanche que si je n’avais pas frappé plus fort que lui, il ne m’aurait pas fait de cadeaux. » Eliott ne pouvait pas comprendre. Il ne pouvait pas savoir ce que c’était qu’être observé avec mépris. Aries était en lutte constante avec lui-même, et cette part bestiale qui provoquait chez lui des réactions brutales. Il était la bête, en toute circonstance. Dès qu’une émotion trop forte se faisait connaitre, il ne se maitrisait plus.
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MessageSujet: Re: Fuel to fire (ft Eliott)   Fuel to fire (ft Eliott) Icon_minitimeLun 2 Mar - 22:02


Un petit sourire aurait dû s’étirer sur le visage d’Eliott alors qu’Aries capitulait à sa manière. L’entendre dire ces paroles sur les Poufsouffles, en bon Serpentard qu’il était, en aurait fait tiquer plus d’un. Et ce même si ses paroles étaient teintées de mauvaise foi. Mais le laisser s’en sortir de cette manière était désormais exclu. La douleur que le Poufsouffle ressentait au niveau de mon nez le persistait à continuer sur sa lancée, à savoir ce qu’il venait de se passer mais également à désépaissir le brouillard qui entourait depuis bien trop longtemps son cousin. Alors il lui demanda des comptes, un pourquoi il se battait teinté d’un pourquoi il agissait de cette manière trop mystérieuse depuis quelques temps maintenant. Seulement lui balancer de but en blanc la question n’était pas encore possible et il lui fallait se concentrer sur cette bagarre qui avait eu raison de son nez pour l’instant. Alors il roula les yeux lorsqu’Aries déclara que les autres le détestaient et il ne savait pas pourquoi. C’était ça son explication ? Parce que c’était comme ça ? Nouvelle élution qui agaçait le Préfet-en-Chef des Blaireaux. « Ridicule. Tu te laisses frapper maintenant ? Et parce que ta tête ne lui revenait pas, tu réponds beaucoup plus fort derrière ? Depuis quand tu t’abaisses aux combats à la moldue ? » Eliott avait sorti cette phrase avec un faux-mépris. A une époque, avant que sa mère ne lui raconte que son cousin n’était désormais plus quelqu’un de fréquentable, leur famille aurait été répugnée qu’Aries s’abaisse à ne pas utiliser sa baguette pour reprendre le contrôle et gagner. Et même si ce dogme était très largement répandu chez les Flint, les Lascius ne devaient pas penser autrement au fond. « Tu pourrais au moins me dire son nom à ton camarade Rouge ? », continua-t-il sur un ton las. La consternation de la réponse de son cousin avait pris le dessus sur l’agacement pour l’instant. « Tu sais Aries, si tu considères que tout le monde te déteste parce que « c’est comme ça », ne penses-tu pas que ce serait une bonne chose que tu ne fermes pas les portes à ceux qui ne te détestent pas ? » Eliott défia du regard le Serpentard, ancrant ses pieds dans le sol. « Tu as déjà réussi à te mettre celle qui aurait dû être ta fiancée à dos pour une raison obscure. Si tu continues, tu risques de faire la même chose avec moi. Et là tu veux me faire croire que le Gryffondor t’a attaqué sans raison ? Que tu n’as fait que répondre beaucoup plus fort pour te défendre ? Et après tu vas me sortir quoi, que les gens te détestent parce que tu es un monstre et que ça se voit sur ton visage ? » Ce n’était pas comme si Eliott ne croyait pas l’histoire de son cousin mais même son explication cachait autre chose. Peut-être que le fait de ne pas être haï par les trois quarts de Poudlard jouait. Peut-être qu’il ne pouvait pas comprendre parce qu’il n’était pas Aries. Ou peut-être était-ce tout autre chose. L’agacement refaisait alors surface ; Eliott voulait savoir, voulait comprendre ce mystère qu’était devenu le Serpentard aux yeux de beaucoup trop de monde, proches y compris. C’était sa partie Serdaigle qui parlait, trop curieuse et avide de connaissances.
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