"Rose has thorns and when you touch her, it electrifies you.
Her beauty is not eternal but powerful.
It's like a women, a deadly weapon of seduction. "

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Brighter than the sun
Fairer than the moon
Your beauty is so dazzling
Devant son miroir, la jeune femme observa son reflet qui s’offrait à elle. Des yeux verts émeraude, des pommettes saillantes et rosées, des lèvres carmin, et des cheveux blonds mi- long cascadant sur ses épaules. A cette vue, on aurait pu penser que le sang de vélane avait embelli ce visage angélique mais il n’en était rien. Clove était la fierté de sa mère, car sa beauté était mise sur un piédestal. Tous repose sur toi, sur tes frêles épaules. Son regard dériva sur la robe qu’elle allait mettre posée sur son lit. « Clove Raina Parkinson, dépêchez-vous d’enfiler cette robe avant que ma patience ne disparaisse. » Tournant la tête, la jeune femme vit le visage de sa mère. Son expression ressemblait plus à de l’impatience qu’à de la colère. Souriant par la suite, elle ferma la porte et laissa sa fille avec elle-même. Soupirant, la jeune femme se hâta d’enfiler sa robe et passa sa main dans ses cheveux. Ouvrant la porte, elle pouvait entendre quelques éclats de rires des invités. Une énième soirée au manoir des Parkinson. Heureusement, elle croiserait sa joyeuse bande d’amis. Elle descendit les escaliers et se retrouva face à un jeune homme qu’elle manqua de percuter. « Oh excuse-moi j’ai failli abîmer ton joli costume. » Son index effleura légèrement sa cravate. Elle pencha la tête un bref instant avant que ses yeux félins ne le dévisage. Elle ne l’avait jamais vu et n’eut guère le temps de parler puisqu’en ouvrant la bouche elle fut interrompue par une voix masculine. « Doran ! » Tournant tous deux la tête vers la personne qui l’appelait, elle perçu un homme, Monsieur Slughorn. Le jeune homme lui accorda un regard bref avant de s’en aller, lui laissant comme seule présence, sa fragrance d’un parfum lui titillant agréablement le nez. Qui était ce charmant jeune homme ? Elle le suivit du regard avant de s’élancer vers sa mère qui était en train de vanter sa beauté. Elle se rapprocha d’elle tout en laissant son charme opérer. Puis elle chercha ce Doran qu'elle avait apperçu, mais peine perdu. Patience Clove, tes yeux le verront plus tôt que tu ne le crois.


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What are you afraid of
Making it better keep it by your side now
Whatever the weather keep it togethe.
Dans les couloirs, la tête haute, des pas assurés, la jeune blonde déambulait à la recherche de ses amis. Elle les trouva sur un banc, assis devant l’école. Elle s’élança alors vers eux et aperçu une tête qui ne lui était pas inconnu. Entendant son ami Connor, parler d’une voix forte et puissante, voyant que ce n’était pas sa voix habituelle mais celle qu’il prenait généralement pour faire bonne impression Clove sortit sa baguette. « Finit ». Le jeune homme fronça ses sourcils, ce qui fit rire ses acolytes. Puis il se retourna et vit Clove, un sourire malicieux sur ses lèvres. « Ta voix me donne mal à la tête alors j’ai décidé d’y mettre un terme. » Un clin d’œil et la colère de Connor se dissipa, il l’attrapa par le bras et la ramena vers lui. « Il y a quelqu’un qu’on aimerait te présenter. C’est Doran Carrow, il habite chez les Slughorn et du coup, on s’est dit pourquoi pas agrandir la bande hein ? » Son regard noisette croisa celui de Clove qui lui sourit naturellement. Le jeune homme se leva et s’enquit de quitter ce groupe. Observatrice, la jeune femme sut qu'il était mal à l'aise. Ses amis se séparèrent pour aller en cours. Son livre contre la poitrine, la jeune blonde rattrapa le jeune brun. « Eh Doran. Je m’appelle Clove. Ne fais pas gaffe à eux, ils ne mordent pas à moins que tu ne les cherche, mais je ne suis pas venue pour te dire ça. Si jamais tu as besoin d’aide n’hésites pas. » Puis elle se rapprocha de lui, le scrutant de ses yeux verts. « J’ai entendu parler de ta famille, je suis désolée pour ton père. » Elle claqua les talons et s’en retourna à ses occupations, balançant sa crinière blonde sur l’une de ses épaules. Une élève de poufsouffle l’observa lorsqu’elle passa près d’elle puis plia l’échine. « Tu ferais mieux de regarder où tu vas, sinon tes livres ne tiendront plus dans tes petites mains. » La jeune brune ouvrit la bouche pour la contredire mais la blonde posa ses mains sur ses livres et les fit tomber violemment. « Mais quelle potiche, tu ferais mieux de regarder devant toi, ça t’évitera de percuter les gens. » Un sourire carnassier sur ses lèvres, la jeune femme continua son bout de chemin. Elle était un contraste à elle seule. Pourtant avec Doran, elle se révélait être une personne plus douce, trait qu’elle n’avait pas soupçonné dans sa personnalité.



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Stay awake with me you know I can’t just let you be
Stay awake with me take your hand and come and find me


La jeune blonde était dans un rayon de la bibliothèque parcourant des yeux les titres des livres. Se mordillant la lèvre inférieure, impatiente, la jeune femme finit par trouver ce qu’elle cherchait. « Accio » murmura-t-elle en ses lèvres peintes. L’ouvrage vint à elle, comme attiré par un aimant. Rangeant sa baguette sous sa cape, la jeune femme scruta son papier sur lequel elle avait noté le nom de deux ouvrages. Puis, une ombre vint s’incruster dans la rétine de ses yeux. Elle stoppa net ses pas, faisant retomber sa cape sur ses chevilles. Tournant la tête légèrement, elle aperçue une tignasse brune qui lui rappelait fortement quelqu’un : un être préférant souvent la solitude, n’aimant guère ses acolytes mais partageant un lien avec la jolie serdaigle. Doran, il était différent de tous les autres garçons qu’elle connaissait et avec lui, elle se sentait comme une autre, comme emportée par une vague de bonté et elle aimait cela. Tout comme elle aimait ses yeux noisette qui la regardaient souvent et qui semblait percer sa carapace et foncer droit dans son âme. Cette complicité, même si la frontière entre l’amitié et l’amour s’effritait. Elle ne savait pas ce que ce rythme pouvait signifiait lorsqu’elle entendait les pulsations de son palpitant rugir dans ses oreilles, même si au fond elle le savait. Il savait qu’il se sentait observé puisqu’il tourna la tête comme intrigué par ce regard perçant. Elle agita sa main, accompagnant son geste d’un sourire, puis ne voulant pas le déranger elle s’engouffra dans les rayons à la recherche du livre Gueule de loup, cœur d’homme. Des petits picotements accompagnés d’un frisson s’emparant de sa colonne vertébrale la fit frémir. Contact délicat, des doigts contre la peau de sa nuque. « Alors on ne veut plus parler ? » Cette voix elle pourrait la reconnaître parmi tant d’autre. Ce n’était d’autre que lui. Il ne se recula que pour lui laisser l’espace afin de se retourner et de croiser son regard. Elle passa une main dans ces cheveux d’or, un demi-sourire collé sur sa bouche pulpeuse. « Je ne voulais pas te déranger, tu semblais si concentré. » Elle jouait, ses doigts malmenant le nœud en argent de la cape de Doran,  en le scrutant de ses prunelles vertes. « Et bien maintenant on peut dire que ce n’est plus le cas, tu m’as déconcentré. » De la bouche d’un autre, elle aurait cru que ce n’était qu’une flatterie mais elle n’en était plus si sûre venant de lui. Elle faillit ne pas inspirer lorsqu’elle sentit la chaleur de sa main sur la sienne. Non, il ne fallait pas emprunter ce chemin, parce qu’elle n’en reviendrait pas, comme une douce tentation frustrant son corps de nymphe, faisant des lèvres de Doran un miel auquel elle ne goûterait jamais. « Il faut que je te dise quelque chose, ma mère a eu cette brillante idée de me fiancer. » Ne voulant pas affronter ses iris, elle le prit dans ses bras à l’abri des regards. Et son parfum vint titiller ses narines comme à leur première rencontre. Elle caressa sa nuque avec ses doigts, puis se décida à mettre fin à cette étreinte. « Bon, il faut que j’y ailles. N’oublies pas de finir ton travail. » Elle lui lança un clin d’œil, comme si rien n’était.


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There’s something inside you
It's hard to explain they’re talking about you, boy
But you’re still the same


Elle passe devant lui, ses boucles blondes bougeant de droite à gauche. Ses lèvres remuent pour former un sourire, aussi discret soit-il, même si ses yeux veulent encore ce contact trop bref à son goût. Les rayons du soleil caresse ce visage dont elle ne peut plus vraiment approcher, ni même regarder. Pourtant lorsqu’elle fermait les yeux, elle le voyait. Cela faisait longtemps, trop. Elle avait dans ses yeux, une lueur qui n’était guère aimable, une ombre de mépris. Parce qu’il pensait que plus personne le voyait, mise à part Clove, parce qu’elle ne pouvait pas l’oublier. Parce qu’il les avait fui, comme une maladie moldue qu’elle avait vu, la peste, et qu’elle le prenait particulièrement pour sa personne. Pauvre petite chose, si tu savais la vérité, tu n’y penserais pas, parce que ce n’est pas toi. Son visage se tourna alors vers son groupe, parce qu’elle n’avait plus son attention et que ça la rongeait à l’intérieur. En cours de potion elle était distraite, n’écoutant guère son professeur mais ce parant de son plus beau sourire pour faire l’intéressée. Il n’avait pas le droit, non il ne pouvait pas la laisser comme ça. Cela semblait égoïste de sa part, mais au fond ce qu’elle ressentait était toujours présent, un feu éteint qui n’attendait qu’une étincelle pour redémarrer. Seulement, un voile de rancœur persistait, attendant que le pardon l’enlève de sa main et puisse la délivrer. Mais Clove ne pouvait s’empêcher de lui sourire, pensant peut-être que cela allait désamorcer cette situation. La fin des cours s’annonçait, il fallait qu’elle le voie et qu’elle lui parle. Qu’elle entende son timbre rauque qu’elle lui demande. Pourquoi être parti alors que tout allait bien, peut-être que pour elle cela allait mais qu’il étouffait dans ce groupe où il n’avait pas l’impression d’appartenir. Ne voulant pas rater l’occasion lorsqu’elle le vit, elle marcha rapidement, puis fit mine de le bousculer « Eh, tu ne pouvais pas faire attention » puis elle se pencha vers son oreille. « Il faut qu’on parle Carrow, et cette fois ne me repousse pas. » Son ton se voulait ferme mais on pouvait y percevoir un tremblement, ce n'était qu'un murmure, parce qu'elle voulait qu'il soit le seul à l'entendre, le seul à percevoir uneillusion de détresse.

t'es trop belle.
ta fiche est parfaite.
je t'aime.