— treasured memories.
Parce que ton cœur est pur, Skandar et unique pour cela continue avec acharnement à défendre ce en quoi tu crois. Un jour, tu trouveras ta voie. Ne la cherche pas, elle viendra à toi d’elle-même. Ton cœur est pur et c’est ce qui forge ta plus grande force. Des paroles que ta figure maternelle ne cesse de répéter tel un murmure sécurisant et véridique au moment de t’endormir. Ses bras t’entoure d’une aura apaisante et aussi chaleureuse qu’un cocon. Ses lèvres aux couleurs carmins s’étirent un sourire étincelant alors qu’elle caresse tes boucles d’un noir de jais. Elle dépose un baiser sur ton front avant de te souhaiter une bonne nuit, de faire de beaux rêves puis la porte se ferme. Une fois cette dernière fermée, tu sais que les sables de ce marché utopiste, issue des traditions pour bercer l’illusion des enfants ne s’étendront pas à ta personne. Les bras de Morphée ne t’attendront pas, ils sont bien trop loin de toi comme si une brise glaciale t’entourait fortement dans sa prise. Brutalement tes prunelles s’ouvrent et tu constates que l’impression de froid n’est pas une impression mais que c’est bien réel. Une crise de panique naissante s’empare de ta conscience, tes iris d’un brun chocolat se dilatent sous l’influence de la panique. Ses mains cherchent à tâtons une prise à laquelle se raccrocher mais il n’y a seulement que de la pierre et de l’eau. Instinctivement ton visage se lève en direction du plafond du ciel qui si obscur soit-il scintille des rayons d’une lune au couleur de miel. Ton cœur tambourine douloureusement ta poitrine, le bout de tes doigts s’éraflant contre la roche sous la pression. Ton rythme s’accélère, les flots de l’angoisse te happant comme le vent flagellant emportent une feuille avant de la faire disparaitre dans la nature. Tu respires avec difficulté, tes yeux se voilant d’un épais brouillard avant de te rendre compte que tu as peur. Sujet à la peur, à la merci de cette sensation qui t’est étrangère. Tu étouffes un sanglot dans le creux de ta paume, ton corps frissonnant sous la température qui chute. Derechef, tu accordes de nouveau ton regard vers le reflet de la lune afin de te focaliser sur une vision agréable, une image linéaire. Que faisais-tu dans un puits à une heure pareille, à une heure aussi avancée de la nuit ? Ta mémoire se brouille, vecteur d’une brume épaisse qui encercle le peu de tes souvenirs de cette journée printanière. Un jour où le soleil était encore à son zénith, le chant des oiseaux de la demeure de ton enfance s’étend tout autour de la propriété. Ton père est encore en proie à l’absence avec pour unique prétexte d’être trop occuper à s’adonner à sa passion du jeu et du charme. Ta mère attendant le retour imminent de son fils ainé … Et puis soudainement tu commences à te rappeler, à te souvenir comment tu étais tombé dans le puits. Ramsay t’avait lancé lors de ses dernières vacances en famille à trouver la chevalière de votre qui ornait l’annulaire de votre géniteur. Ton frère l’avait eu en sa possession avant de la cacher à ton insu. Un jeu, un simple jeu pour te faire patienter de son retour. Il avait pris le soin de te donner des indices compliqués et aux sens nombreux. L’intelligence que tu usais pour venir à bout de ses informations t’ont permis de découvrir bien  plus rapidement le bijou de famille. Le but était proche, à portée de main coincé dans le renfoncement d’une roche du puits.  L’engouement d’avoir réussir à bousculer ton manque de vigilance à la prudence, tu as glissée en te cognant à la tête te retrouvant dans cette situation. Tu cesses de gesticuler, t’immobilisant pleinement. Heureusement que l’eau a amortit ta chute, limitant les dégâts. Un miaulement profondément rauque résonne au loin comme un écho vers les hauteurs. Tu lèves la tête, apercevant la fourrure coutumière de ton félin dont l’ocre de ses pupilles te scrute avec attention et inquiétude. A plusieurs reprises Aramis gronde ses miaulements, sans doute pour attirer l’attention de ceux qui te cherchent. « Skandar ! ». La voix tonitruante de ton frère s’intensifie à son tour pour te parvenir en toute limpidité. Il t’appelle une deuxième fois, puis une troisième fois avant se pencher par-dessus le rebord en pierre du puits. Tu fronces légèrement les yeux pour l’apercevoir, te rendre compte que ses traits sont rongés par la peur, lui qui d’ordinaire ne montre jamais rien. Tu esquisses un sourire en voyant que la chevalière de ton père se trouve dans ta poche. Tu l’as saisie avant de la lever en hauteur comme pour qu’il puisse la voir. « Ramsey, je l’ai trouvé regarde ! Je l’ai trouvé, tu vois je te l’avais dit ! ». Ton intonation cristalline emporte avec elle le rire coutumièrement satisfait et naturel de ton ainé. Un rire complice. Ton cœur est pur et c’est ce qui forge ta plus grande force.

— far from the fog in my head.

Citation :

A celui qui sait être audacieux,

Tu sais, je me suis déjà posé un grand nombre d’interrogations sur toi. Celles tout à fait basiques qui m’éclairerait sur la description de ta personne, comme la couleur de tes cheveux, la nuance de tes yeux ou même ne serait-ce que ton prénom pour enfin mettre une identité sur celui qui est mon correspondant qui me répond avec cœur et honnêteté. Etranger pour étranger, j’aime à penser que tu es mon inconnu. Voilà une formule qui prête à bien des confusions mais qui prend sens à l’explicitement réel, à l’implicitement secret. J’ai parfois l’impression qu’il est beaucoup plus facile de se livrer à l’âme qui est la tienne. Tu pourrais en rire, je ne t’en voudrais pas. Sans le savoir tu parviens à m’ouvrir les portes d’un monde que je n’ai toujours fait que repousser loin des ennuis que cela pouvait occasionner. Tous comme les premières années qui débutent leur tout premier vol, j’apprends et je laisse du temps à la chance. La sérénité que s’écoule de ta plume devrait t’inciter à prendre davantage confiance en toi, te motiver à prendre ce risque qui te fait craindre de perdre le vestige qui te retient à ta sœur.  Je ne la connaissais pas mais j’aurais aimé, car au travers de tes mots j’imagine parfaitement l’embrun de douceur et complicité qui vous lient l’un à l’autre. Il y a quelques années ce lien qui est le vôtre,  je le partageais avec mon frère ainé. En y songeant la nostalgie des moments passés ensemble est un souvenir doux et amer. Nous avons changés voilà tout. Il serait beaucoup plus disposer à vanter des mérites tandis que je serais à l’ombre des grandes étagères de la bibliothèque. Je ne te l’ai jamais demandé mais pourquoi avoir laissé une lettre entre les pages d’un livre ? Non pas que je m’en plaigne bien au contraire. Grâce à ta brillante idée que cela soit par curiosité ou bien par simple oubli, sache que mon intuition personnelle m’a dicter à te répondre. Une aventure où le lien de confiance apprend à se tisser, doucement mais certainement à notre manière. Tu combles bien des lacunes qui m’échappent, et tiens le pour sur je ne le redirais pas deux fois ! Je sais, je sais j’ai un caractère féministe et indépendante au possible mais cela s’apaise lorsque je t’écris. Faisons-nous une promesse, celle de nous dire adieux en bonne et due forme lorsque le moment viendra où l’un de nous deux viendra à quitter les lieux d’une période qui s’enrichie un peu plus tous les jours. Je le ferais de mon côté, car je tiens à chérir cette aide et ce lien que tu m’apportes.

L’inconnu effraie, paralyse pour certains. J’ai su l’apprivoiser et je n’en suis pas déçue.
Bien à toi,
Celle qui a répondu à l’énigme au creux des pages d’un livre.

— LOST WINGS.
Une énième page de ton livre est tournée. Tu la tournes en ayant déjà un amont de la suite des évènements. Tu la tournes en conservant l’esprit de chaque détail de la page précédente. Tu ne lis pas un livre, tu le dévores. Tes prunelles parcourent les lignes imprimées qui commencent déjà à s’effacer, le papier fatigué reste jaunie par le temps qui passe et y retient une odeur de renfermé à la fois agréable et coutumière. A tes pieds, la boule de poils  a pelage d’un blanc cotonneux et soyeux est roulé en boule, le ronronnement de son corps satisfaisant son bien-être et le tien. Assise contre l’encadrement des barrières des escaliers de la tour d’astronomie – lieu paisible à cette heure avancée de l’après midi –, tu profites d’un temps encore clément pour la saison qui bientôt déclinera sans moindre doute. Ton animal de compagnie baille à s’en décrocher la mâchoire avant d’arrondir son dos, pour grimper sur tes genoux ses billes mordorés focalisés sur la double page de l’ouvrage qui repose également sur le bord de tes genoux. En l’observant, l’esquisse d’un maigre sourire se dessine aux commissures rosées de tes lèvres. Rare sont les fois où les traits harmonieux et doux te ton visage se laisse s’accorder aux expressions. Impossible de lire entre tes lignes, d’apprivoiser l’encre de tes pensées ou encore même de lire des émotions dans l’éclat de tes pupilles si particulières. D’un geste tendre et affectueux, tu caresses Aramis tout le long de son échine de dorsale tout en prenant conscience de la présence d’une toute autre personne. Nullement besoin d’y jeter un coup d’œil, tu devinais déjà son identité. « Tu te rends compte que tu portes plus d’affection à ce stupide chat, plutôt qu’à nos cousins ? ». Te dit-il d’un air railleur et amusé à la fois tout en venant s’accoudait à la rambarde de la tour, juste quelques centimètres à coté de toi. Tu sais que les propos de ton frère sont ironiques au possible mais tu y décèles également une teinte d’agacement. La complicité de la cellule familiale n’était guère dans tes prédispositions au contraire d’une baguette magique qui serait prédisposée à posséder des valeurs pour les sorts défensifs ou bien de guérisons. Non, tu étais bien loin des tiens, parfois même à des millions de kilomètres ce qui n’était pas réellement pour te déplaire. L’union de ta famille et sa cohésion l’était en soit mais tant que l’investissement était de rigueur ta mère comme ton oncle ne voyaient rien à redire. « Peu importe, je ne suis pas celle qui leur fera croire le mensonge pour prêcher le vrai. ». Dis-tu d’une intonation neutre et lointaine. Tu n’étais pas là pour te soucier du bien être de tes cousins où même pour te sentir aimer au travers d’une foule de jeunes gens. Tu n’en avais que faire ! Juste être loin de tout cela, ne pas perdre ton temps en lassitudes et futilités. T’ouvrir à autrui demeurait un véritable dilemme, un refus catégorique de ne pas se confier, de ne pas se dévoiler, évitant toute sorte de souffrance inutile. Celui qui avait contribué à ta naissance, n’était qu’un élément dans le cycle de ta vie. Tu n’avais pas besoin de le regarder pour te sentir apprécier et même l’empreinte de ses yeux verdoyants - qu’il avait légués à ton frère – tantôt fier puis tantôt en colère  ne t’atteignait pas. Il soupire en secouant la tête sachant très bien que réitérer sur tes propos ne changerait pas la donne. « Je te cherchais. Tu sais que je m’inquiète pour toi-même de loin, j’assure toujours tes arrières Skandar. ». Une vérité aussi aiguisé que la lame limée d’un sabre asiatique. Derrière sa voix sincèrement soucieuse, tu pouvais dresser l’existence d’un profil plus affutée à la recherche d’un indice. Il se méfie, il capte ton changement d’humeur comme autrefois lorsque vous étiez enfant. Tu redresses la tête pour croiser son regard, ce dernier sondant à son tour ce regard calme et pondéré. Il pouvait y lire la traduction d’une expression réelle détacher d’un tout sans vraiment prendre de mesure de ce qui se déroule dans ton esprit. « Je le sais, mais c’est inutile tu sais. ». Glisses-tu tout en poursuivant ta lecture. Il ricane d’un rire qui le caractérise si bien avant de reporter son regard sur le paysage qu’offre la tour de l’étude des astres. Ton astre à toi est train de prendre forme de pensée, bien loin de l’éducation que tu as pu recevoir.

bienvenue mon amour d'amour d'amouuuuuuur
gaunt family rule the world
trop hâte de voir ce que tu vas faire de skandar
et tu connais le chemin de ma messagerie, si t'as besoin

comme tu deviens docile lexie

Ramsay Gaunt a écrit:

comme tu deviens docile lexie

faut croire

avec feli

bon hein, comme d'habitude cette fiche est moche et mal écrite
non, je rigole, elle est parfaite
MAIS SKANDAR FAIT HONTE A SON FRÈRE, SERDAIGLE ? FTW :red
et il se pourrait que ton inconnu de lorcan se fasse couic couic
on ne fricote pas avec les impurs, nondedieu