> MAISON : Douce et joviale, Ettie a été envoyée à Poufsouffle - son caractère ne s'est jamais allié à la bravoure d'un gryffondor, la sagesse d'un serdaigle ou l'ambition d'un serpentard. La jeune femme est d'un naturel altruiste et loyal, tant et si bien qu'elle en oublie facilement ses responsabilités au profit du besoin cuisant de se sentir utile. Ses études sont souvent passées au second plan, préférant largement réconforter ses amis en détresse que de se plonger dans ses études. Ayant toujours eu certains problèmes au niveau de la concentration, les heures passées devant les parchemins étaient longues et laborieuses.
> OPTION/CURSUS OU EMPLOI : Accédant un cursus  des arts du soin magique, Ettie est devenue  infirmière à Poudlard à la suite de ses études.
> BAGUETTE : Mesurant vingt-sept centimètres, contenant une plume de phénix et en bois de cerisier, sa baguette est flexible et plutôt  porté sur les sortilèges de soin. Une aubaine pour cette infirmière !
> CLUBS : Lorsqu'elle était encore élève à Poudlard, Ettie appartenait au  club des femmes, idéaliste et révolutionnaire, elle voulait faire avancer cette cause. Le plus souvent, elle adulait les élèves qui parlaient au nom de toutes.
> TRAITS DE CARACTÈRES : Force est de constater qu'elle est seulement juste, intègre, et dotée d'une loyauté qui n'a rien de bancal. Toutefois, sa naïveté et sa candeur peuvent poser lui poser quelques problèmes car elle tend à croire les belles paroles qu'on lui chante. Toujours prompte à porter secours aux gens à qui elle tient, au risque d'en faire trop, Ettie ne semble avoir aucune limite, maternant parfois plus que de raison certains de ses élèves. Profondément idéaliste et révolutionnaire, la jeune femme a toujours vu les choses en grand au risque d'être finalement déçue. Bien que consciente de ce trait de caractère, Ettie ne vit qu'au travers de ses fantasmes les plus secrets et n'arrive pas à se débarrasser de cette envie perpétuelle d'aborder les événements de la manière la plus aimable possible.
> PATRONUS : Son patronus prend la forme d'une colombe, symbole de paix et de sérénité. Même si, après avoir appris sa stérilité, ce jet de lumière a tendance à se troubler quelque peu.
> EPOUVANTARD: Sa soeur, Annie, est assurément la plus qui l'effraie le plus. Elle l'aime autant qu'elle la déteste. Elle la verrait sans doute, lui hurlant des obscénités ou l'accusant de tous les maux. Parfois, ce corps fragile et mince serait évincé par un clown, victime de terreurs nocturnes après en avoir vu au cirque lorsqu'elle n'avait encore que quatre ans.
> DON: pas la moindre. Ettie est une sorcière affreusement banale.

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> AVEZ VOUS UN CAMP ? Je n'ai cure des différents camps – même si, dans les faits, je ne pourrais appartenir qu'à un seul d'entre eux. Je préfère vivre pour moi et par moi, ne tenant pas compte de ces camps qui, d'après moi, doivent brider la vie des sorciers qui les ont intégrés. Je souhaite être libre de ses faits et gestes, me focalisant sur mes seuls objectifs et sur mes principales envies, tournant allègrement le dos à toutes les responsabilités qu'intégrer un camp impliquerait. Dévouée corps et âme à mon métier, me permettant ainsi de satisfaire mon instinct maternel en cajolant les élèves en larmes, je ne saurais que faire d'un camp dans lequel je craindrais de ne pas adhérer à tous les idéaux.

> VOTRE OPINION SUR LA PLACE DU SANG DANS LA SOCIETE MAGIQUE ? Étant une née-moldue, j'ai une vision plutôt conciliante à ce propos. Il serait mal venu de ma part de pointer du doigt les êtres prétendument impurs alors que je suis moi-même un symbole d'impureté. Large d'esprit, j'ai toujours essayé d'encaisser les insultes (bien que rares) qu'on pouvait me porter de part mes parents moldus – et si les larmes ont souvent humidifié mes joues, j'ai toujours essayé de faire mon maximum pour en ressortir la tête haute. Pour être honnête, je considère toujours d'un œil plutôt méfiants les sorciers au sang-pur, ayant eu de mauvaises expériences en leur compagnie par le passé, avant de me reprendre et d'oublier mes préjugés.

> VOS AMBITIONS PERSONNELLES, LA VISION DE VOTRE AVENIR Pour le moment, je suis heureuse là où je suis, à savoir dans l'infirmerie. Je me contente volontiers de mon humble statut d'infirmière, essayant de ne pas trop fantasmer mon avenir. Mais c'est extrêmement dur de ne pas me laisser aller à mes désirs, trop nombreux pour une seule personne – j'apprécie mon lieu de travail et ceux que je côtoie. J'aurais voulu avoir des enfants et, même si j'ai l'impression de ressasser sans arrêt ce manque qui commence à ronger mes entrailles, je pense que si le désir se fait trop fort je me tournerais peut-être vers l'adoption. C'est une idée, un rêve éveillé – je ne me rends pas encore compte de ce que je veux faire. Ma situation actuelle me convient et je crains de la voir un jour changer, pour le pire évidemment.

> PSEUDO :  penthésilée, ophée.
> AVATAR :   Jessica Parker Kennedy.
> COMMENTAIRES ?   le forum est absolument sublime, je ne pouvais que craquer  

Interdite, Ettie resta muette. Les bras croisés contre sa poitrine, elle observa un bref instant la démarche de sa demi-sœur qui, comme à son habitude, ne lui avait adressé qu'un bref grognement en signe de salut. La brune se mordit la lèvre inférieure, cherchant du réconfort auprès de ses amis qui évitaient soigneusement son regard – les sœurs Moriarty n'étaient pas connues pour leur ressemblance, puisque celle-ci était loin d'être frappante, mais bien pour cette rixe perpétuelle qu'elles semblaient se livrer. Il était évident qu'Annie vouait à sa sœur aînée une haine palpable et, si peu de personnes connaissaient les véritables raisons de cette animosité, Ettie en savait quelques bribes. Cette dernière était née d'un adultère, son père - moldu - était marié à une femme qu'il croyait stérile, ce qui ne l'empêcha toutefois pas d'aller se perdre entre les bras d'une brune aux formes avantageuses. Il donna son nom à sa première fille, Ettie, sans toutefois vouloir briser les liens du mariage qui le liaient à son épouse de sang-mêlé. Cinq ans après la naissance de sa première fille, Annie naquit et perdit sa mère quelques mois après, qui préféra se suicider plutôt que de faire face à la liaison qu'elle venait de découvrir. La jalousie serait assurément le terme qui conviendrait le mieux à la relation qu'entretiennent les sœurs Moriarty. Ettie avait sa mère, son père – alors que Annie devait vivre avec le suicide de sa mère et toutes les interrogations qui en découlaient, accablant son père et détestant sa sœur. Et Ettie sentait que Annie l'enviait sans jamais avoir réellement compris les raison d'un tel sentiment ; et elle, que devait-elle dire ? Sa soeur cadette avait les cheveux blonds, soyeux, lumineux. Sa taille était fine, son rire gracieux et elle parvenait à capturer l'attention dès que ses lèvres vermeilles s'entrouvraient. Ettie n'était rien de tout cela ; elle s'amusait à pincer son ventre pour le faire parler, elle faisait de grands moulinets avec les bras pour signaler sa présence et les mots ricochaient souvent contre la barrière de sa bouche, transformant ses phrases en gargouillis hystériques. Si Anniee jalousait sa sœur cadette parce qu'elle avait toujours sa mère auprès d'elle, alors que devait-elle dire en retour ? Son enfance avait été ponctuée de disputes, de grands moments d'étonnement – surtout lorsqu'elle apprit que sa sœur était une sorcière – et de sacrés règlements de compte.

Contrairement à Annie, qui s'annonçait déjà en tant que fière sorcière, Ettie n'avait pas attendu la moindre lettre de Poudlard et, pourtant, elle en reçut une, lui apprenant que ce qu'elle était capable de faire était le résultat de ce qu'elle était réellement. D'humaine lambda, sœur aînée d'une exécrable petite créature, elle devint une sorcière – ce qui eut pour effet d'alimenter davantage le mépris d'Annie à son égard. Ettie n'avait toutefois jamais rien demandé et elle aurait pris grand plaisir à se complaire dans sa vie de moldue ; cœur d'artichaut, les posters d'hommes à moitié-nus qui constellaient sa chambre importaient bien plus que la sorcellerie. En un sens, elle ne voulait pas non plus passer ses journées dans le même lieu qu'Annie. Poudlard était son royaume, pas le sien. Puisque le destin ne fait jamais rien à moitié, le Choixpeau l'envoya à Poufsouffle et, lorsque cinq ans plus tard Anniee descendit de l'estrade afin d'aller rejoindre sa table, son regard furibond croisa celui de son aînée. Aussitôt, et pour la première fois de sa jeune vie, elle sentit des sueurs froides lui parcourir le corps. Les années étaient passées. Ettie avait beau être dans la même maison que sa cadette, elle l'évitait avec brio, n'hésitant pas à plonger sous le canapé de la salle commune lorsqu'elle croisait son regard. A noter, elle n'avait fait cela qu'une seule fois. Ses fesses avaient bloqué son ascension. Malgré la présence constante d'Annie, Ettie avait appris à aimer Poudlard et ce que cette école représentait pour bon nombre de sorciers. Ceci dit, elle, en tant que née-moldue, devait subir des remontrances à laquelle elle ne donnait jamais suite, ignorant avec moult difficultés ce qu'elle était obligée de subir.  « Ta sœur est tellement désagréable » un soupir passa les lèvres de son amie alors que Ettie se détournait progressivement de la silhouette d'Annie qui s'éloignait, portant sur sa vis-à-vis un regard un tantinet interrogateur, quémandant visiblement un minimum d'explications « elle pourrait au moins t'accorder un regard. » curieusement, il y avait comme de l'exaspération dans sa voix. « Ne réagis pas comme ça. » la jeune femme glissa une mèche de ses cheveux bruns derrière son oreille et entame de nouveau sa marche à travers le couloir. Elle ne m'en a jamais accordé un. Ses paupières papillonnèrent, son cœur se contracta, sa gorge se serra. Pas le moindre.

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S'appliquant à recouvrir une plaie d'un bandage – n'ayant pas oublié le jus de citrouille qu'elle lui avait promis –, Ettie racontait joyeusement à l'élève dont elle s'occupait toutes les péripéties dont elle avait été la victime « et je ne m'attendais pas du tout à le croiser, par Merlin, il est aussi beau qu'il chante bien » naturellement enthousiaste, la jeune femme n'hésitait pas à glousser, à donner le ton dans tout ce qu'elle pouvait déclamer. Certains de ses jeunes patients devaient penser qu'elle était tarée – ou un tantinet trop proche des élèves, comme si elle se refusait à grandir – et, même si ses gloussements étaient souvent bruyants et ses sourires trop candides pour qu'elle soit véritablement prise au sérieux, l'aînée des sœurs Moriarty possédait un aspect maternel reposant sur lequel certaines personnes s'appuyaient. Son désir d'enfant s'était exacerbé depuis qu'elle avait appris sa stérilité – une prétendue stérilité, lui disait-on, les miracles arrivent mais elle n'en croyait rien – et ses gestes se faisaient désormais infiniment plus tendres. Mais c'était mal vu, forcément. Être proche des jeunes personnes dont elle s'occupait n'entrait pas en considération puisqu'elle était dans le corps professoral (plus ou moins, elle se considérait plutôt comme un électron libre au sein d'une institution austère) et sa tendresse désespérée était plutôt mal perçue. Elle en prenait conscience mais n'en avait cure. « Annie Moriarty, c'est votre sœur ? » aussitôt, Ettie se tendit, ses gestes se faisant tout de suite plus saccadés « effectivement » le garçon hocha la tête, le regard porté sur le mur qui lui faisait face « vous ne vous ressemblez pas du tout »  Ettie haussa les épaules. Qu'avait-elle à lui rétorquer ? Elle avait conscience que rien ne la liait à sa cadette, hormis la moitié de son sang – tout les différenciait, tout les séparait. Mais ne pas ressembler trait pour trait à Annie était loin d'être le drame de sa vie – même si elle aurait aimé qu'il en soit autrement. Non. Non, elle était en manque de quelque chose. C'était drôle, presque ironique. Avant d'apprendre qu'elle ne pourrait sûrement jamais porter un enfant, la maternité l’écœurait presque, brandissant avec fierté son prétendu statut d’épicurienne dans lequel aucun bambin n'entrait en compte. Elle était dorénavant obsédée par le simple fait de ne pas pouvoir donner la vie, une certitude qui la chagrinait plus qu'elle ne voulait bien le montrer.

Sois le/la bienvenue sur le forum ! Te voilà répartie à LES PROFESSEURS .

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