DOSSIER DE SCOLARITE
> MAISON : Suis-je si stupide que ça ? Pourquoi ai-je été envoyée dans cette maudite maison, m’ayant apporté plus d’ennuies que beaux souvenirs ? À mon arrivée au château, on m’envoya à
Poufsouffle. Il fallut trois bonnes année à mon paternel, ancien Serpentard, pour digérer cette « catastrophe ».
> OPTION/CURSUS OU EMPLOI : Ayant vingt ans, je viens de commencer mon cursus
PANDA, soit la : Patente Attestant du Niveau Démagogique Attendu. Pour tout avouer, n'a,ayant aune idée de ce que je veux faire dans l'avenir, j'ai décidé de prendre comme spécialité la
pédagogie sorcière.
> BAGUETTE : Ma baguette a été taillée dans un bois de
cyprès, signe de noblesse, en son cœur, on trouve un crin de
kelpy (qui est un démon des rivières ayant comme un silhouette un cheval). C'est une baguette
fine, que l'on pourrait casser à chaque faux mouvement et
longue, alors que je mesure qu'un mètre cinquante-sept.
> CLUBS : Je fais partie du
club des femmes – osez me dire en face que je suis une féministe bornée, osez. Mais ce n'est pas tout : il y a peu, je suis rentrée dans l'
équipe de Quidditch de ma maison en tant que poursuiveuse.
> TRAITS DE CARACTÈRES : Depuis que je suis née, on m'a toujours dit que j'étais digne d'un Serpentard:
arrogante dans les situations adéquates,
loin d'être stupide ou encore plus
futée que je ne veux bien le laisser paraître. Mais ces qualités – défauts ? – m'ont valu un allé simple pour Pouflsouffle. C'est dans cette maison que certaines personnes ont faire ressortir des partie de moi-même dont j'ignorais l'existence : beaucoup me qualifie de
patiente, bien que légèrement
têtue, et
parfois d'une
gentillesse sans égale (après un malheureux malentendu). Mais je suis surtout la personne la plus
fausse et
menteuse que vous pouvez croiser afin que conserver ma minuscule place dans la famille Belinski.
> PATRONUS : À l'image du cœur de ma baguette, mon patronus est un
kelpy que l'on peut distinguer grâce aux gouttes d'eau coulant le long de sa crinière
> EPOUVANTARD: Mon père. Me haïssant de toute son âme. Me laissant seule face au monde.
> AVEZ VOUS UN CAMP ? Je ne m’embarrasse pas de ces futilités. Certes, je montre un profil pro sang-pur afin de respecter la volonté de mes parents qui sont de fervent partisans de Gaunt. Au fond de moi, j'essaie de garder mon cœur aussi pur que je le peux. Aussi étrange que cela peut paraître, venant de moi.
> VOTRE OPINION SUR LA PLACE DU SANG DANS LA SOCIETE MAGIQUE ? Je n'irai pas jusqu'à dire que chaque parcelle du Ministère de la Magie doit être dirigé par des sangs-purs car ils ne sont pas tous aussi compétant qu'ils ne le prétendent. Certains sangs-mêlés ont leur place là-bas. Mais je n'irai as jusqu'à dire que je chéris les nés-moldus.
> VOS AMBITIONS PERSONNELLES, LA VISION DE VOTRE AVENIR Je ne sais pas qui je suis réellement à l'heure d'aujourd'hui, alors comment puis-je me projeter dans l'avenir ? Avec le recul, je me fais à l'idée que mon destin est tracé, et même dérivé, par mes parents qui prennent bien soins de me dicter mes moindres faits et gestes.
ARCHIVES SECRETES
J'aimerais être originale et vous dire que je suis née le jour le plus froid du monde pour vous expliquer pourquoi mon cœur est gelé. Mais rien de tout ceci n'est vérifié.
Certes, je suis née en Russie, qui est réputé pour ces hivers rudes et ces étés sans soleil. Maman m'a toujours dit que le jour de ma naissance était loin d'être froid, bien au contraire, il faisait chaud pour cette période.
«
Tu m'as fait souffrir le martyre durant des heures, des nuits et des jours. C'est à cet instant que j'ai su que tu serais mon seul enfant. Mettre au monde est la chose la plus douloureuse que j'eus connu. Même faire l'amour pour la première est une douce sensation, comparé à ce que tu m'as fait subir. La route jusque Moscou était longue et il était impossible de faire le voyage par nos propres moyens. Nous voyais-tu arriver par un conduit de cheminée en hurlant d'avoir un brancard ? Non, évidemment. Tu n'es pas stupide. »
J'avais seulement quelques mois lorsque qu'elle m'a raconté ceci. Et chaque année, à mon anniversaire, elle me relate cette histoire. Mon histoire.
- - -
La chose la plus difficile que j'eus à faire et de partir chaque année sans mes parents afin d'être ce qu'ils voulaient ce que je sois.
J'embrassai ma mère sur la joue alors qu'elle me serait dans ses bras, un mouchoir au bout des doigts où l'on pouvait voir des traces de mascara qu'elle avait tant de mal à appliquer sur ces cils minuscules. Mon père, lui, on dirait qu'il se fichait que je m'en aille loin de chez nous. Il se contentait de regarder autour de lui, ses yeux gris plissés pour mieux observer les autres parents qui, pour certains, lui jetaient un regard meurtrier. Les avait-il persécuté dans leur enfance ? Certainement.
Le voyage me parut beaucoup moins long que ce que je pensais. Énormément d'élève, aussi bien de première année que de dernière m'ont rejoint et ont sympathisé rapidement avec moi, en prenant bien soin de rire à chaque fois que j'ouvris la bouche, l'accent russe est tellement drôle. Je me permettais de faire une réflexion désobligeante à chaque personne qui se permettait de s'en prendre à moi jusqu'à ce que tous se mettent en tête que je n'étais pas une petite fragile qui rigolait à chaque mauvaise blague.
Tous parlait de l'école. Ceux qui avaient déjà passé une ou plusieurs années dans le château, nous - les nouveaux et moi-même - décrivez le fonctionnement des cours, la vie scolaire ou pariez sur les maisons dans laquelle nous allions finir. Nous étions en petit comité et, à coup sûr, nous allions finir à Serpentard. C'est-ce que je crus et c'est-ce que mes parents espéraient : que je suive leur trace.
«
Poufsouffle ! »
Mon cœur rata un battement. Non. Ce n’était pas possible que je finisse dans cette maison d’abrutis. Non. Mon visage se décomposa alors que les autres blaireaux m’applaudissaient. On me retira le Choixpeau magique de la tête avant de me lever et d’aller d’une démarche nonchalante vers la table. Tous me félicitaient en me donnant des tapes, m’ébouriffant les cheveux ou m’embrassant sur la joue pour certains.
- - -
La première lettre que je reçus de mon père fut une beuglante. Sa voix raisonna dans toute la salle alors que j'étais recroquevillée sur moi-même, les cheveux hérissés sur la tête et les yeux remplisde larmes. Derrière, je pouvais presque entendre les sanglots de ma mère, le mascara coulant sur ses joues pâles.
Dire que ma vie ma première année fut du gâteau serait mentir. Elle fut catastrophique d'un point de vue moral sans pour autant que cela n'affecte mes résultats scolaires qui étaient plutôt bons...
«
Alors, Belinski, encore en train de rêver ? »
Je levai les yeux vers lui. Je n'étais pas la même maison que lui, nous étions carrément opposé pour tout avouer, nous arrivions toujours à trouver un terrain d'entente. Il savait pertinemment que je détestais que l'on m'appelle par mon nom de famille. Je levai en rassemblant mes livres contre ma poitrine, les yeux plissés vers lui.
«
Et toi, encore en train de me faire chier ? »
J'ai connu mieux comme réparti, Nerea. Derrière moi, j'entendis un cri strident que j'avais déjà entendu. Je tournai la tête, balançant mes épais cheveux blonds dans la figure de mon ami. Des serpents mordant un blaireau. À croire que les Serpentards étaient de vrais animaux. D'un geste brusques, je donnais mes deux bouquins à mon avis avant de me diriger vers eux. D'un coup de baguette, je fis voler l'un d'eux avant de relever l'élève de ma maison, foudroyant les autres du regard.
«
Vous n'avez pas honte de vous en prendre à plus petits que vous ? Votre lâcheté est bien à l'image de votre maison, bande de cons !–
On ne t'a pas sonné, Belinski. Tu crois que ton père serait fier de voir que tu défends un faible ? cracha l'un d'eux.
–
Crois-tu que ton père serait fier que tu te sois fait terrassé par une fille ? »
Il ferma sa gueule.
- - -
Je n'ai jamais été considérée comme une gentille jusqu'à ce que je sauve l'un des nôtres. Après quelques années, je me suis habituée à ma situation, comme mes parents. Mais cette douce utopie ne fut que de courte durée...
Lors des vacances de Noël de ma sixième année, mon père avait eu la brillante idée d'inviter un gars de Poudlard que je ne pouvais pas voir en peinture. Il avait pris bien soin de le placer face à moi. Ce gamin avait passé la soirée à me donner des coups les tibias alors que j'essayais de faire bonne figure lorsque sa mère critiquait ma couleur de cheveux. Avant que le désert ne soit servi mon père se leva, le sourire jusqu'aux oreilles, lançant un regard complice au père d'Isaac, le bourreau des premières années ayant trois ans de plus que moi. Papa leva son rêve.
«
Mes chers enfants, nos familles se connaissent depuis des générations sans pour autant s'unir c'est pour cala que nous avons décidé que nos familles s'uniraient grâce à nos enfants : Isaac et Nerea, ma fille adorée qui prendra bien soin de votre gaillard. »
Mon souffle se coupa alors que ma mère laissa échapper un sanglot. La bouche ouverte, Isaac me jeta un regard noir, me dévisageant comme personne ne l'avait fait.
REPOUSSA MOLDU
> PSEUDO : heilwidis
> AVATAR : emma roberts
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