Et c'est pourtant ainsi que tout commença quand soudain, tu ouvris tes petits yeux pour la premier fois, criant après une sortie vers le jour si rapide, comme pressée de prendre ta place dans ce monde où tout était pourtant compliqué ; Une nouvelle Black est née ! avait-il tous crié alors que tu ne comprenais pas, tu ne comprenais rien, il faut le dire en tant que bambin, tu ne comprenais rien et meme les yeux ouverts, tu voyais pas vraiment... c'est la magie d’être un bébé ! Il n'y avait aucunement de possibilité que tu comprennes quoi que ce soit surtout au beau milieu de l'arrière boutique d'une célèbre librairie poussiéreuse du chemin de traverse. Pour ta maman, si fière, si grande, il était clairement pas possible d'accoucher là dedans mais là, c'est comme pour les moldus, tu demandes pas à ton bébé de pas sortir, c'est inconcevable ! Il y a des choses que la magie ne peut résoudre, certes, cela est rare mais tout de meme.  



Une petite sorcière venait de voir le jour et il est certain que cela ne pouvait que apporter joie et bonheur aux couples de sorciers qui créaient avec envie une lignée pour succéder et régnait sur la célébrité du nom "Black" ou encore "Volkov". Il était bon de naitre dans un tel environnement où l'on pouvait tout avoir car les gallions tombaient du ciel presque ; le coffre commun à gringotts pouvait être comparé nettement à une mine d'or plus par la famille Black que la famille Volkov soyons honnête. Elle, était une femme très intelligente, alchimiste au ministère, lui s'occupait de faire régner l'ordre au ministère de la magie, faisant parti du conseil et du magenmagot à la grande fierté de la famille Black d'ailleurs : c'était le cocon parfait pour un enfant, il aurait tout mais voudrait-il tout ? La jolie Améthyste, si précieuse, aux yeux de la famille puisqu'elle était la première héritière bien que non, mâle, montra dès son plus jeune age un grand intérêt pour tous ce qui se trouvait sur son chemin et autour d'elle alors il était d'une importance capitale que les parents sachent cadrer les choses dès le début ; elle avait un certain  statut dans le monde, elle était l'équivalent de l'aristocratie sorcière alors elle se devait de garder la meme image que sa famille avait, celle qui portait le doux prénom de Séraphina Améthyste se devait clairement de garder l'honneur de la famille de sang pur, intacte et de rester fidèle à leurs idées. Oh elle comprit très vite que ce ne serait pas une rigolade ! Elle ne pouvait pas s'intéresser à n'importe quoi, n'importe qui et ne pouvait pas penser n'importe quoi mais au delà de sa curiosité, elle était bien plus maline et intelligente qu'on le pensait alors très vite, elle comprit que les choses ne pouvaient être ainsi... qu'on ne pouvait jamais brider quelqu'un au point qu'il aime rester dans un moule et ne s’intéresse pas aux choses qu'on l’empêche de voir alors elle continua dans ses curiosités. L'enfant découvrait le quidditch grâce à son père, une chose qui savait relier le dur homme et sa petite fille ... Il eut pourtant du mal à transmettre cela car pour lui, ce n'était pas pour les filles mais sa femme avait un pouvoir de persuasion dont on ne pouvait jamais douter ! Même la mort pourrait surement l'écouter !  On tenta de formater l'enfant mais rien n'y faisait pourtant cela on ne le remarquait pas, c'était comme si elle avait deux personnalités, comme si elle pensait tout à la fois.  Oui, on lui apprenait que tout le monde était en dessous d'elle, que tout le monde était nul et que le pouvoir, l'argent était la plus belle chose au monde mais elle ne voulait pas penser ainsi parce que dans les livres qu'elle lisait, on ne disait pas ça et elle voyait des situations qui n'étaient pas dans cette logique. On lui parlait déjà de son premier jour a Poudlard, de la force qu'elle aurait surement parce que forcément, en étant Black, elle serait puissante puis on lui disait que en bonne Black, elle serait une fière Serpentard mais quand elle lut l'histoire de Poudlard, elle gloussa de surprise en découvrant les légendes, les dires sur la maison : oh non, elle ne voulait pas de cela.

Quelques mois avant la rentrée de sa onzième année scolaire, une lettre cachetée de la fameuse et très célèbre école de sorcellerie Poudlard arriva. C'était assez compliqué de savoir quoi penser, de savoir ce qu'elle ressentait ; elle avait peur parce que là, tout devenait plus réelle et inconsciemment, à force de manger des livres et des livres, dans sa curiosité légendaire, elle avait presque développé une phobie de la maison Serpentard car elle avait une grande envie d'originalité, de ne pas faire comme on lui disait, juste parce que on lui disait puis surtout, les pensées qu'on tentait de lui mettre en tete lui faisait dire que devenir Serpentard serait complètement dire oui à ses parents alors qu'elle était encore perdue et mitigée, trop jeune surement pour prendre une décision. Quand elle passa sous le choixpeau, Améthyste passa un long moment de peur, clairement parce que celui-ci semblait tout aussi perdu. Un bruissement étrange et voilà que le choixpeau faisait des siennes : Tu es complexe ma chère ... pourquoi te prendre tant le bourrichon petite ? Avait-il dit, pensif. Et inconsciemment, la jeune demoiselle avait dit tout bas, pas serpentard, pas serpentard avant de chantonner doucement, comme pour stopper son état de panique ; Pas serpentard, soyons original, pas serpentard sinon je serais un scrout à pétard !  Et il s'exclama que Serdaigle était un bon choix sous l'étonnement de ses cousins présents qui n'avaient rien vu venir ni meme la chanson de la petite. On l'engueula un peu mais heureusement, elle n'était pas chez des ennemis ; nous pouvions trouver au moins une fierté chez les Serdaigle, notre fille nous fera de l'honneur par ses études ! Avait-dit le patriarche Black d'un air déçu et énervé, se demandant si le choixpeau ne devrait pas prendre sa retraite. Et satisfaite, l'enfant s'intégra et prouva avoir réellement de l'avance, des capacités mais un grand esprit dérangeant si sa famille apprenait qu'elle pouvait copiner avec des gens de tout les types. Oh  cela ne serait guère appréciait comme son comportement de rebelle et maline petit chose qui se jouait de beaucoup, meme des plus grands allant jeter des sorts très comiques dans l'unique but de mettre un peu de drôlerie dans cet univers parfois trop calme.

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c'était un cauchemars ! Parfois, Ame se demandait pourquoi on grandissait si la seule chose qu'on faisait, c'était bridé nos pensées. Elle ne pouvait rien assumé, elle ne pouvait pas sous peine de perdre sa famille mais vous me direz, pourquoi ne pas suivre leur pensée pour ne pas les perdre ? Tout simplement, car elle ne pouvait se mentir, elle ne pouvait aller contre quelque chose qu'elle trouvait injuste ; mettre les gens au plus bas, se sentir supérieur ... Non, elle n'était pas ainsi. A 14 ans déjà, on avait continué à lui prouver qu'elle aurait une vie dictée par sa famille car dès qu'elle rencontrait de bonne famille avec des enfants de son age, on parlait sur elle et les garçons de la famille à la maison, c'était étrange et agaçant. Alors elle ne fit pas bien étonné quand son proche ami, si on peut dire, fut pousser vers elle comme pour dire : mettez-vous ensemble ! Enfin, on ne disait meme pas ça, on disait clairement : maintenant, vous êtes ensemble !. Et c'est ainsi qu'à 18-19 ans, elle se retrouvait fiancé à un mec qu'elle ne savait pas si elle aimait ou si, enfin elle savait plus quoi. Mais elle n'aimait simplement pas ça, ce sentiment de contrôle, ce sentiment d'avoir aucune possibilité de choix alors forcément, elle poussa, elle poussa tout à l’extrême tout en enlevant aucune couverture sur ses pensées qui seraient prise pour des abominations d'après son père dans l'unique but de se libérer au moins d'une chose ; les fiançailles. Ouais, elle rêvait du grand amour, pas d'un amour forcé. Maligne, elle gagna et réussi presque à le faire discréditer dans le cœur de ses parents, on ne sait comment. Pourtant, elle restait dans une prison, celle de deux mentalités différentes, celle de la fille Black qui doit ne pas aimer les moldus et celle qui pourrait mourir pour l'égalité, la justice ... Une demoiselle qui, intellectuelle, travailleuse, parait si parfaite aux yeux de ses parents par ses pensées soi disant similaire aux siennes, son choix d’étude plutôt correspondant à une bonne filière, des passions similaires à eux mais au final, une grande partie ne serait pas un mensonge ? Enfin, ses études, les raisons de tout ça, était-ce vrai ? Faux ? surement bien vrai mais clairement, sa neutralité de camps mais ses pensées à la Gaunt ? Une fausseté qu'elle utilisait devant ses parents pour ne pas les perdre ... Totalement contre ? C'était bien plus elle, folle résistante, originale, rebelle aussi surement.