If you carry your childhood with you, you never become older.
« Tarquin attend. » Tu te retournais pour voir la gamine du voisin te suivre. Elle te suivait toujours ces derniers temps. Du haut de tes six ans, tu en étais agacé. Mais tu étais surement trop gentil pour l’arrêter. Oui définitivement tu étais trop gentil pour lui dire d’arrêter de te suivre comme une groupie. C’était parfois agaçant.
« Eli, pourquoi tu me suis? » C’était une question légitime. Tu n’avais pas remarqué qu’elle te suivait, mais surtout tu te demandais pourquoi elle le faisait. Elle était plus jeune que toi et beaucoup trop curieuse pour son propre bien. Surtout si elle continuait de fouiner autour des autres maisons du quartier.
« Parce que t’es le seul qui veut bien jouer avec moi. » C’était arriver une fois, elle jouait au parc toute seule et elle s’était fait mal. Dans ta bonté tu étais allé l’aider et tu avais joué un peu avec après. Mais c’était arriver qu’une ou deux fois seulement. Mais il est vrai qu’elle était étrange, les autres moldu du quartier semblaient constamment la fuir. Et les familles sorcière se mélangeaient très peu au moldu. Le seul avantage qu’elle avait c’était qu’elle était la fille du maire du village.
« Oh Eli, mais je ne peux pas aujourd’hui. » Tu tentais d’être gentil, peut-être trop gentil. Elle semblait être entêtée aujourd’hui. Elle semblait vouloir te coller au basket.
« Pourquoi? » Oh la petite voix aiguë, tu la connaissais elle allait tenter de te manipuler. Elle tenterait de te faire sentir mal.
« Parce que je ne peux pas. » Tu la voyais venir, elle allait ouvrir ces grands yeux de biche, elle allait te regarder et surement avoir cette petite voix stridente.
« Pourquoi? » Tu avais encore une fois raison. Elle avait sa petite voix stridente et elle te regardait avec des grands yeux pleins de larmes. Tu savais qu’elle te manipulait, mais elle allait toucher ta corde sensible et tu le savais. Elle savait comment te manipuler la petite maudite. Tu voulais immédiatement la protéger quand elle te regardait comme ça. Mais aujourd’hui, tu ne pouvais pas. Si tu la laissais gagner, tu ne t’en sortirais jamais avec tes potes. Il allait te torturer jusqu’à la fin de tes jours. De toute façon elle ne pouvait pas voir où tu allais. C’était interdis!
« Écoute Eli, ce matin je ne peux pas, tu sais comment sont mes amis. Ils sont… cruels, et ils te feront du mal si tu me suis. » Oui tu mentais, mais tu préférais mentir et qu’elle ait peur d’eux plutôt qu’elle te suive comme un petit chien de poche. Tu allais voir les nouveaux balais d’un ami. Eli était une moldu. Elle ne savait pas ce qu’étaient des sorciers. Oui, tu vivais dans un village ou te mélangeais sorcier et moldu sans même te rendre compte. Elle n’était pas sorcière, tu devais donc constamment lui mentir. Elle ne pouvait jamais entrer chez toi, elle ne pourrait jamais rencontrer tes amis. Il n’était pas tout ouvert d’esprit.
(***)Tu entendais la porte ouvrir et tu savais exactement qui t’avais suivis jusqu’à la petite cabane dans les bois. Le lieu de rencontre de tous les jeunes sorciers du quartier. Elle t’avait encore une fois suivi.
« Eli qu’est-ce que tu fais ici. » Il était trop tard. Elle venait d’ouvrir la porte et d’entrer dans la pièce alors que tous ces objets sorciers étaient actifs. Dean un des étudiants les plus âgés était sur un balai et volais à travers la pièce. Il vous montrait tous ce qu’il avait appris cette année à Poudlard. Et voilà qu’Eli décidait d’entrer dans la pièce.
« Elle n’a pas le droit d’être ici. » Tu te retournais vers l’étudiant plus âgé. Comme si tu ne savais pas déjà qu’elle ne devait pas être ici. Tu n’étais pas stupide.
« Tarquin, est-ce que… qu’est-ce que c’est… » Elle levait la main vers le balai qui était toujours dans les airs. Tu l’attrapais rapidement et tu te penchais pour lui parler.
« Non, Eli! Je t’ai dit de ne pas me suivre. » Tu lui répétais sans cesse de ne pas te suivre. Mais depuis le jour où tu avais accepté de jouer avec elle, elle te suivait comme un petit singe. Et aujourd’hui en était une nouvelle fois la preuve. Aujourd’hui elle allait devoir oublier tout ce qu’elle venait de voir.
« Tarquin, on la ramène chez toi! C’est nécessaire, tu sais ce qui doit être fait. » Tu hochais tranquillement la tête. Tu savais qu’Eli ne pouvait pas être permis de ce souvenir de ce qu’elle avait vu. Et puis elle ne rejoindrait que la dizaine d’autres jeunes enfants du village avec des souvenirs échappés.
« Vient Eli, on va aller voir mon père il va pouvoir t’expliquer. » It takes courage to grow up and become who you really are.
Tu avais entendu cogner à la porte et tu avais naturellement été ouvrir la porte comme ta mère t’avait demandé de la cuisine.
« Monsieurs le maire? » Tu avais été surpris en ouvrant la porte que tu te fusses retrouvé devant le maire, le père d’Eli. Il tenait un bout de papier dans les mains et c’était étrange.
« Monsieurs Ollivander » Tu avait immédiatement supposé qu’il devait être venu voir ton père. Pourquoi serait-il ici pour venir voir un gamin de treize ans?
« Est-ce que vous vouliez voir mon père, ou ma mère? » Tu avais pointé vers la cuisine où se trouvait ta mère. Ton père était dans son bureau. Ce n’était pas bien loin non plus. Tu pouvais aller chercher n’importe lequel des deux.
« Non, c’est vous que je venais voir. » Tu restais surpris. Pourquoi est-ce que le maire voudrait te voir, toi. Tu n’étais pas certain, mais tu étais curieux.
« Ahhhh. » C’était la seule chose que tu étais capable de répondre. Tu n’avais pas une réponse déjà écrite pour ce qui était de lui répondre.
« J’ai l’impression que vous savez ce que cela signifie. » Il te tendait une lettre avec l’effigie de Poudlard dessus. Cette dernière était identifiée au nom d’Eli. Tu devais être devenu livide, car immédiatement le père d’Eli avait croisé les bras.
« Je crois qu’il serait plus judicieux que vous parliez avec mon père. » Tu n’étais pas certain où se rendait cette discussion, mais tu étais curieux de savoir. Tu étais toujours curieux, ce n’était pas pour rien que le choixpeau avait cru qu’il était plus probable que tu sois à la maison chez les serdaigle que dans une autre maison.
« Effectivement, Monsieurs Ollivander. Mais avant je veux que vous me fassiez une promesse. Je sais que vous avez toujours gardé un œil sur Eli… » Tu l’interrompais avant qu’il ne continue plus loin. Tu savais où il allait avec cette histoire. Il voulait que tu continues ce que tu avais toujours fait. C’est-à-dire garder un œil sur ça précieuse fille. Oui parce que c’était clair qu’elle était précieuse pour lui. C’était étrange de demander cela d’un gamin de treize ans et pourtant c’était ce qu’il te demandait.
« Monsieur McGregor, je vous promets de toujours garder un œil dessus. » Après tout n’était-ce pas ce que tu faisais depuis des années? Une tâche qui te serait rendue facile par le fait qu’elle te suivait encore à la trace après toutes ces années. Tu t’étais même déjà demandé si elle avait des amies. Tu ne l’avais jamais vu avec une autre personne. Même au parc elle était toujours toute seule.
(***) « Elle te suit toujours à la trace Ollivander. » Tu souriais en entendant la voix de la petite blonde qui s’approchait de toi. Elle avait l’air de s’ennuyer affreusement la petite serpentard.
« Ça ne vient pas à t’agacer d’être suivi à la trace par une gosse de treize ans. Où tu aimes ça qu’une gamine soit obsédée par ta personne. » Tu haussais les épaules. Ça faisait trois ans que tu avais fait la promesse à son père de toujours garder un œil sur elle. Et jamais tu n’étais retourné sur sa promesse. Oui tu gardais toujours les promesses que tu faisais aux gens. Surement une des choses qui aurait fait de toi un excellent Pouffsouffle ou Gryffondor. Mais tu avais été destiné à une autre maison.
« Ça rend la tache de garde un œil dessus plus facile! » Elle te regardait d’un drôle d’œil. Elle te regardait toujours d’un drôle d’œil. C’était son regard par défaut avec toi. Alors que la plupart du temps elle avait l’air de s’ennuyer, mais avec toi elle avait un regard curieux. Tu semblais avoir éveillé la curiosité en elle. Tu aimais bien être la raison de ce changement. Pour être honnête, tu ADORAIS.
« Quoi? » Elle était réellement perplexe, elle était sans mots. Tu adorais quand elle avait cette réaction. Oui toi et elle vous aviez une étrange relation et ça semblait être le cœur de cette relation. Mais ni toi, ni elle n’alliez vous plaindre de cela.
« Un concept qui doit t’être étrange. Entourer de tous ces serpents pour qui leurs propres personnes est plus importante que celle des autres. » Oui tu répétais un vieux préjugé au sujet des serpentards.
« Mais j’ai fait une promesse à son père il y a trois ans que je garderais un œil sur sa précieuse petite fille. Ne me regarde pas comme ça. Elle vient du même petit village que moi. Et ça fait en sorte que j’ai toujours les faveurs du maire chez moi. » Elle avait un drôle de sourire, un sourire satisfait. Comme si tu avais dit exactement ce qu’elle désirait. Oui maintenant c’était toi qui étais curieux. Tu étais franchement curieux.
« Et tu juges les serpentards. On est juste des réalistes. Personne ne fait rien sans jamais demander quelque chose. » Elle te faisait un petit sourire moqueur avant de tourner le dos et partir. Juste comme ça. Les interactions avec cette fille étaient toujours des plus étranges.
People evolve and it's important to not stop evolving just because you've reached 'adulthood.'
« Tarquin. » Tu levais la tête de ton repas pour regarder Eli dans les yeux. Elle te regardait timidement. Ce que tu trouvais étrange. Depuis toutes ces années, elle te regardait encore timidement à chaque fois qu’elle te voyait. Ça ou elle te regardait comme si tu étais son héros. Tu te demandais si tu n’avais pas fait une gaffe en étant toujours là pour la défendre. Tu te demandais si elle serait un jour capable de se défendre par elle même.
« Mmmhhh. » Elle fermait les yeux quelque seconde comme si elle se préparait mentalement à te demander quelque chose.
« Est-ce que tu peux m’aider avec mon devoir de potion. » Elle avait parlé d’une traite avant de baisser la tête. Tu ne comprenais pas. Son langage corporel te disait qu’elle avait voulu dire autre chose et tu ne comprenais pas pourquoi si ce n’était pas si ce n’était pas ce qu’elle avait voulu dire que c’était ce qu’elle avait dit. Et pourtant malgré tout cela tu n’avais posé aucune question à ce sujet.
« Oui, oui. Hum je n’ai pas mes notes. Ça te dérange si on se rencontre après le repas? » Tu avais besoin de te rendre à ta chambre pour aller chercher ton livre de potions de cette année-là.
« Oui! » Elle hochait rapidement la tête avant de partir sans demander son reste. Tu retournais à ton repas en souriant.
« Tu sais qu’elle est amoureuse de toi hein? » Elle avait parlé en se glissant sur le banc juste en face de toi. Le serpent sur son uniforme détonnait vraiment avec l’aigle bleu sur l’uniforme des autres étudiant assis à ta table. Tu avais entendu les gens autour de toi avoir un petit rire dérisoire après ce qu’elle avait dit.
« De quoi tu parles? » Tu ne comprenais réellement pas de quoi elle parlait. Tu ne savais pas si elle parlait d’Eli ou si elle parlait d’une autre personne. Comment aurais-tu pu savoir, toute rencontre avec cette fille était un questionnement en soi alors tu n’étais pas surpris qu’elle reste énigmatique aujourd’hui encore.
« Allez, elle te suit à la trace depuis qu’elle est ici. Et de toutes les personnes qu’elle aurait pu aller voir pour des questions c’est toi qu’elle vient voir. » C’était définitif qu’elle parlait encore d’Eli. Pourquoi elle n’était pas capable de dire clairement de quoi elle parlait? À chaque fois tu restais avec de nombreuses questions. Mais cette fois tu ne savais pas si elle insultait tes compétences en potions ou si elle parlait d’autres choses.
« Je suis doué en Potion tu sauras. » Et tu avais décidé de défendre tes compétences en potions. De toute façon vu le regard qu’elle avait lancé après que tu as parlé tu savais que ce n’était pas de tes compétences qu’elle avait parlé. Elle t’avait regardé comme si tu étais stupide.
« Ce n’est pas ce que je dis. Mais vous n’êtes pas de la même maison. Je suis certaine qu’il y a d’autres génies de potions dans sa maison. Et tu sais autant que moi qu’on a tendance à rechercher de l’aide à l’intérieur de nos maisons avant de se tourner vers des gens de d’autres. Plus de point en commun... Mais pourtant elle vient vers toi. » Bon d’accord elle avait raison. Mais tu n’étais pas certain de comprendre pourquoi elle en arrivait à la conclusion immédiate que parce qu’elle était venue vers toi elle était automatiquement amoureuse de toi. C’était quoi cette logique?
« Je ne comprends pas. » Elle te regardait avec un de ces sourires suffisants que tu aurais bien aimer la claquer. Mais tu ne frappais jamais une femme et puis tu avais l’impression que cette fille aurait pu trouver le moyen de te faire regretter de l’avoir frappée si jamais tu avais été le type de mec à le faire.
« C’est normal t’es un mec. » Elle avait un petit sourire amuser et elle se levait après avoir parlé. Elle te lançait un clin d’œil avant de parler. Et tu restais planter là comme un imbécile et tous à ta table se mettaient à rire de ton expression.
(***)Tu étais assis sur une table éloigner de la bibliothèque depuis deux heures à expliquer les notions de potions à Eli. C’était une potion de base dans le cursus de soins magique. Tu ne comprenais pas comment elle faisait pour ne pas la comprendre, mais tu gardais le plus de patience et le plus clair possible. Mais tu n’étais pas certain si elle comprenait réellement, voire si elle écoutait réellement.
« Est-ce que tu comprends? » Tu tournais la tête vers elle et immédiatement elle t’embrassait. Tu étais tellement surpris que tu avais seulement réussis à ouvrir les yeux. Ton manque de réaction avait immédiatement ramené Eli sur terre. Elle se séparait et toi tout ce que tu avais trouvé a déclarer c’était un maigre :
« Que… quoi… euh… » Tu voyais la pauvre jeune femme devenir aussi blanche que le fantôme de Serdaigle.
« Pardon, je… » Elle s’arrêtait de parler un moment, mais tu n’avais pas le temps de placer un mot qu’elle ouvrait à nouveau la bouche.
« Je ne … » Elle partait à la course sans demander son reste et tu étais resté planté comme un imbécile sur ta chaise avant de remarquer qu’elle avait oublié ces notes.
(***)Tu entrais dans la grande salle et ton regard se portait immédiatement sur la table des serpentards en cherchant une personne en particulier. Tu remarquais immédiatement la blonde que tu recherchais et te dirigeais vers elle. Tu t’assoyais immédiatement devant elle et commençais à parler.
« J’ai besoin de ton aide. » Elle levait les yeux de son repas et placardait un sourire suffisant sur ces lèvres. Comme si elle savait déjà de quoi tu allais parler.
« Oh quoi j’avais encore une fois raison? » Tu grimaçais. Bien entendu qu’elle allait te faire souffrir. La véritable question était, est-ce qu’elle allait t’aider ou tout simplement s’amuser a tes dépend.
« Elle m’a embrassé! Et c’est comme ma petite soeur… » Elle ne te laissait pas continuer ta phrase. Elle sautait immédiatement dans le vif du sujet. Et tu n’étais pas du tout à l’aise avec cette situation.
« Et tu lui as dit? » Comme si tu avais eu le temps. Eli s’était sauvé comme une voleuse sans demander son reste. Mais tu te demandais si tu avais eu le temps tu lui aurais dit.
« Non! Je ne veux pas lui faire mal. » La réponse était plutôt simple, malgré le fait que tu ne ressentais absolument rien au niveau amoureux pour cette fille, tu étais plus que son simple protecteur. Tu tenais quand même beaucoup à elle.
« Tu réalises que, peu importe ce que tu dis ou ne dis pas, tu vas lui faire mal, non? » Oh il n’y avait pas de doute que cette fille était directe. Au contraire de toi elle n’avait pas peur des mots, elle n’avait pas peur de blesser. Et non tu n’avais ne pas réaliser que c’était se qui ce produirait.
« Tu veux dire que,… » Encore une fois elle ne te donnait même pas le temps de terminer ce que tu avais, commencer qu’elle t’interrompait.
« Oui petit génie, peut importe comment tu le dis si tu ne veux pas être en couple avec elle tu vas devoir lui briser le coeur. » Elle semblait comprendre quelque chose que toi tu ne comprenais définitivement pas. Elle comprenait mieux que toi comment les filles pensaient.
« Est-ce qu’elle voudra encore être… » Elle te regardait comme si tu étais stupide. Elle te lançait le regard qu’elle te lançait si souvent. Comme si pour elle la réponse était claire et qu’elle ne comprenait pas pourquoi pour toi ce n’était pas clair.
« Comment tu veux que je sache? Je ne suis pas elle! Mais, vu comment elle t’adule, je peux te jurer que tu as besoin d’être FERME. » Au moins tu en ressortais avec un conseil. Il n’était pas certain que tu comprenais ce qu’elle voulait dire, mais au moins elle te donnait un conseil.