Nous recherchons les postes vacants qui se trouvent juste ici pour le futur du forum, et dans les intrigues à venir. Ces postes vacants ne donnent que des grandes lignes et tout reste encore à créer.
LES MEMBRES DU MOIS
Nous sommes fiers de vous présenter les deux membres les plus actifs du mois, il s’agit de Gideon Flamel et de Megara Harkness, nous les félicitons et les remercions pour leur activité !
Sujet: Tonight, we are young (Cedrella&Cole) Lun 3 Nov - 19:03
Poudlard a toujours été l’un de ses endroits favoris. Sa deuxième maison. Pour beaucoup de personnes il en était ainsi d’ailleurs : un endroit où ils s’y sentaient bien, et pour cause : depuis leurs onze ans ils parcouraient les couloirs de cette école. Exploit certain, ils avaient toujours tous leurs membres et leur tête. Les nombreux passages secrets, les fantômes ou salles de classes obscures en auraient effrayés plus d’un. Mais pas eux. Eux ils sont encore là et ils sont bien. Un souaffle dans la main, une batte dans l’autre, Cole remonte le grand corridor ouvert d’un côté permettant à toute la lumière d’entrer et de réchauffer les pierres frileuses. A ses côtés, des acolytes joueurs de quidditch. Hope et Arista doivent bien traîner dans les parages, menant leur petite vie qui doit être tranquille avec lui loin d’elles. Fauteurs de troubles invétérés, ils savent se faire remarquer. Mais aujourd’hui, peut-être n’y aura-t-il aucune escarmouche. Mais rien n’est moins sûr. Il bouscule son plus proche comparse en riant et ils se mettent tous à courir. Ils sont jeunes après tout. Ils ont encore le temps devant eux. Le bonheur n’attend pas qu’on dit. Alors il croque la vie à pleine dent et il est furieusement heureux, Cole. Il est bien. Il est libre. Sans entrave. Dans tous les sens du terme. Contrairement à tous ces sang-purs qui s’attachent les uns aux autres avec des serments de fiançailles bancals et qui donnent des mariages désastreux. Autant pour leur progéniture que pour eux d’ailleurs. Des gosses de riche ou qui se croient supérieurs. Des parents névrosés qui se soûlent avec le meilleur whisky Pur Feu de la région. Futur brillant qui en prend un coup lorsque le fils prodigue ramène une né-moldue enceinte à la maison. Disgrâce et cercle vicieux qui se mettent en route. Ils sont enchaînés, tous autant qu’ils sont. Ils ne choisissent pas, leur vie se charge de choisir pour eux. Triste perspective aux yeux de Cole qui ne voit son futur qu’à travers un mirage opalescent, couleurs vives qui vont façonner un chemin bien à lui. Un chemin pavé de liberté. Le lac se présente soudain devant eux. Ils s’empressent, les joueurs de Poufsouffle. Theodore arrache le souaffle des mains de Cole et, goguenard, lui adresse une œillade de défi. Cole ne peut résister à l’attrait de lui faire mordre l’herbe et il se jette sur lui avec férocité, décidé à lui faire goûter la terre du parc de Poudlard. On a bien dit qu’il fallait croquer la vie non ? Autant commencer tout de suite avec lui. Ils se battent pendant quelques instants avant de s’arrêter, essoufflé. Pour repartir de plus bel. Autant ils me manquent pas d’énergie pour courir après la balle rouge, autant ils dorment au fond de la classe pendant les cours, bien que cela ne les empêche pas de s’en sortir. Ils font honneur à leur maison qui veut que leurs membres soient travailleurs après tout. Et soudain, le souaffle décrit une courbe inattendue qui vient exploser justement l’encre d’une élève en train de travailler. Ce qu’ils ne font vraisemblablement pas. Et Cole sourit de plus belle. Parce que la demoiselle qui vient de se faire asperger d’encre n’est autre que Cedrella Harkness. Celle qui ne supporte pas qu’il soit meilleur qu’elle. Celle qui estime que son sang lui donne bien plus de droits que quiconque. Celle qui estime que surtout le sang de Cole mérite d’être éradiqué. Il court presque vers elle, prend le souaffle et le jette à ses coéquipiers qui bafouillent de vagues excuses avant de décamper. Il reste là, à la toiser. Un demi-sourire sur les lèvres, il se retient de rire. Elle est drôle, vu d’ici. Elle va très certainement être hors d’elle dans environ trois secondes et il ne voudrait manquer ça pour rien au monde. « Pardon Princesse, faux mouvement. De toute façon je suis sûr que ce devoir méritait d’être rédigé une deuxième fois pour arriver ne serait-ce qu’à la cheville du mien ». Explosion dans 5, 4, 3, 2,…
Sujet: Re: Tonight, we are young (Cedrella&Cole) Jeu 6 Nov - 2:35
~~~ it's like you're my mirror, my mirror staring back at me. I couldn't get any bigger, with anyone else beside me.
Assise confortablement au pied d'un des plus anciens arbre du parc du château, tu profitais des derniers rayons de soleil de septembre. Grâce à un sortilège futile mais bien pratique, tu te retrouvais douillettement installée sur de petits coussins moelleux qui rendait l'étude à l'extérieur un peu moins pénible. Après avoir terminé ton travail pour le comité des élèves, tu allais t'atteler à l'étude de l'alchimie, une de tes matières principales dans le cursus des sciences occultes. Bien entendu, ce n'était pas parce que tu te trouvais ailleurs que dans ton coin favoris de la bibliothèque pour travailler, que tu allais passer ton temps le nez en l'air, à regarder les autres gâcher leur temps libre en se chamaillant au soleil ou en flirtant avec tout ce qui bouge. Tu t'étais d'ailleurs installée de façon à avoir le lac noir en ligne de mire, un endroit que les étudiants n'appréciaient que très peu, en général. Ainsi, tu évitais encore les distractions. Tu étais passée maître dans cet art, d'ailleurs. L'amusement était inenvisageable, à ton sens, si l'on comptait réussir un jour dans la vie. Tu devais restée concentrée, focalisée de toutes tes forces sur tes objectifs de réussite future. Il n'y avait que cela qui comptait véritablement. Les plaisirs de la vie te semblaient bien futiles, tellement peu important, comparés à l'espoir d'une vie parfaite, glorieuse. Tu n'arrivais pas à comprendre cela. Raison probable pour laquelle tu passais tellement pour une casse-pied, froide et frigide auprès de tes camarades. Tu n'avais aucun ami et c'était parfaitement compréhensible.Tu étais loin d'être drôle, tu étais cynique en plus de cela et toujours de mauvaise foi. Tu étais née pour être supérieure et aux autres et tout le monde avait bien compris ta façon de voir les choses. Alors, ils avaient tout simplement arrêté de venir vers toi, de chercher à te connaître. Et c'était alors qu'avait commencé cette longue période de solitude dans laquelle tu t'épanouissais pleinement. Tu l'avais été la plupart de ta vie alors, un peu plus, un moins, tu n'étais plus à cela près. Au moins, cela te donnait tout le loisir de travailler, de planifier ta vie au millimètre près. Tu gérais ton quotidien d'une main de fer, ne laissant pas de place au hasard ou à la coïncidence. Aux sentiments, également, mais cela était une autre histoire. Enfin, sauf peut-être à la colère. Et cette dernière avait une tendance non-négligeable à apparaître lorsque tu te trouvais en présence de Cole Morgenstern, cet agaçant avorton qui réussissait à obtenir de meilleures notes que toi, alors que son sang était impur. C'était tout bonnement inacceptable. Incompréhensible. D'ailleurs, tu l'entendais rire tel l'idiot qu'il était, à plusieurs mètres de toi. Pour lui avoir jeté un coup d'oeil exaspéré, tu savais qu'il était en train de faire mu-muse avec ses amis de l'équipe de Quidditch. Nouvelle perte de temps inutile. Quel jeu stupide. Même en jouant à la balle, ce type pouvait te dépasser scolairement parlant. Cela te rendait dingue de rage. Tu te remis à ton devoir, écrivant de façon calme et appliquée, afin de t'assurer de transmettre le plus fidèlement possible les réponses qui tourbillonnaient dans ton esprit. Et alors que la concentration prenait pleinement son empire sur toi, te coupant du monde extérieur, un énorme souaffle rouge vint rebondir sur ton encrier, noyant ton parchemin d'encre et ton travail accompli depuis plusieurs heures. Tu relanças l'objet maudit accompagné d'une insulte totalement disgracieuse dans la bouche d'une jeune fille avant de constater les dégâts. Tout était ruiné et tu ne pouvais avoir recourt à la magie sur ton parchemin, sans quoi tu pourrais être accusée de triche. Que ce Morgenstern soit maudit. Bien entendu, il prit un malin plaisir à te toiser avec un petit sourire en coin. « Pardon Princesse, faux mouvement. De toute façon, je suis sûr que ce devoir mérité d'être rédigé une deuxième fois pour arriver ne serait-ce qu'à la cheville du mien. » Tu te levas d'un bond, époussetant ta jupe avant de darder ton regard le plus noir sur l'importun plaisantin. « Oh bien sur, c'est très amusant Morgenstern ! » Tu grognas, tentant de t'imaginer en train de tordre son petit cou blanc. Et cette pensée amena un grand bonheur à déferler en toi. « La Princesse te prie d'aller se faire voir, ce devoir t'aurait fais pleurer de bonheur, si c'était toi qui l'avais écrit. »
Sujet: Re: Tonight, we are young (Cedrella&Cole) Jeu 15 Jan - 18:39
Ca pète sur sa langue, ce parfum de liberté. A ses yeux le lac n'a jamais été qu'une grande étendu d'eau qu'il regarde de travers à peu près tout le temps, paniqué qu'il est à l'idée de caresser la surface noire. Il le déteste autant qu'il l'aime puisqu'il fait partie intégrante du décor de Poudlard, décor qu'il a toujours profondément aimé. Cependant il a peur, il a toujours eu peur de l'eau, de la noyade et de toutes ses conneries. C'est comme ça. Il faut faire avec, il paraît. Alors il ne s'en approche pas trop, il prend ses distances et laisses ses amis y aller sans lui, sans rien dire sinon avec un sourire. Il est comme ça. il évite judicieusement les sujets qui fâchent et apprécient ceux qu'il peut dominer. Avec Cedrella, c'est la même chose. Il sent pertinemment qu'il peut la faire sortir de ses gonds, il sent les sujets qui fâchent. Il sent qu'il est un sujet qui fâche et aussi bizarre que cela puisse paraître ça lui plaît. Bouffée d'adrénaline non volée à chaque fois qu'il réussi à lui parler, à lui soutirer un regard assassin. Il adore ça. Il a toujours adoré ça, avec tout le monde, mais avec elle c'est encore plus drôle. Même s'il n'arrive pas à déterminer pourquoi elle exerce ainsi une telle fascination sur lui. Son sang, peut-être. Son caractère, sûrement. Et puis, il faut l'avouer, c'est une concurrente de taille. Ils sont au coude à coude sans cesse et les challenge ça lui plaît, à Cole. Elle est son challenge. Elle se lève d'un bond, le regardant droit dans les yeux comme s'il l'avait électrocuté. Elle a l'air furax la gamine Harkness, et lui il jubile. Marionnettiste convaincu de son pouvoir, il s'imagine pouvoir la contrôler, elle et ses émotions. Il n'a pas peur de se brûler à trop jouer avec le feu. Il s'en fout. Et c'est peut-être ça qui le rend si insaisissable au fond. Quand on a rien à perdre, on a plus peur de rien. L'insigne de préfet bien arrimé à sa poitrine, qui plus est, Cole fait office d'une gueule d'ange avec le diable au corps. Et cette image le définit parfaitement. . « Oh bien sur, c'est très amusant Morgenstern ! ». Il est encore plus grand qu'elle et il la regarde de haut, un sourire vissé sur le visage. On pourrait presque le croire cruel. Mais il n'en est rien. Leur taquinerie n'est qu'un jeu, à son sens du moins. Il n'a jamais voulu s'en faire une ennemie, elle l'a crée tout seul, cet ennemi. La concurrence l'intéresse mais pas au plus haut point. Cedrella, elle, se fait un point d'honneur à être devant lui, tout le temps. Tandis qu'il rit derrière son dos. Ironie de l'histoire, il n'a pas l'impression de perdre. Il hausse les sourcils, toujours goguenard tandis qu'elle continue. « La Princesse te prie d'aller se faire voir, ce devoir t'aurait fais pleurer de bonheur, si c'était toi qui l'avais écrit. ». Il secoue la tête, plus que ravi. Elle a marché, et plutôt deux fois qu'une. Le tranchant de sa voix coupe presque dans l'air pur de l'après-midi. Il se fait dur aux oreilles, doux aux siennes. Qu'il aime l'entendre rugir ainsi, la belle. Qu'il aime l'entendre le provoquer. Parce que la provocation, c'est son truc. Indéniablement. Alors il ne peut laisser passer pareil rebuffade sans rien dire et se contenter de la laisser partir. Il sait qu'elle le sait. Qu'ils ne vont pas s'en tenir là. Alors il secoue la tête en arborant une moue de désolation, il regarde le sol sans la regarder elle « Si tes parents avaient vent de ton langage, ils te punirait jeune fille, ce n'est pas approprié à une sang-pure, je me trompe... Princesse? ». Et ce mot, toujours, qui glisse sur ses lèvres pour ironiquement venir taquiner l'égo de la demoiselle. Elle doit vouloir l'étriper en ce moment même. Il s'en délecte. Il attrape le devoir, et une nouvelle secoue la tête en soupirant. « Tant d'encre gâchée... quelle dommage. J'userais mes larmes une autre fois. » Il sort sa baguette magique et d'un incantation informulée avec un rapide coup de poignet, l'encre s'envole et s'en retourne dans l'encrier, laissant la feuille absolument vierge de toute trace. Très content de lui, il arbore avec fierté l'objet en l'exhibant sous le nez de la serdaigle « Beaucoup mieux non ? Et ça t'épargne bien du chagrin, tu n'aurais pas supporté de me voir pleurer de bonheur ». Et, tranquillement, il s'assied à la place qu'elle vient de quitter, appuyant largement son dos sur le tronc. Pauvre de elle, il n'en a pas encore fini...
Sujet: Re: Tonight, we are young (Cedrella&Cole) Jeu 15 Jan - 23:08
~~~ it's like you're my mirror, my mirror staring back at me. I couldn't get any bigger, with anyone else beside me.
Tu t'étais toujours vantée d'avoir un parfait contrôle de ta personne, dominant toutes tes émotions avec une main de fer. D'ordinaire, tu étais toujours aussi expressive qu'une statue de marbre, ne laissant jamais rien transparaître de ce qui pouvait se passer à l'intérieur. Certains prétendaient que tu n'avais pas d'âme ou que tu étais glacée de l'intérieur. La Princesse des Glaces, voilà quel était ton surnom – largement propagé grâce à cet idiot de Morgenstern. Tu les laissais parler, n'ayant pas le temps pour ces âneries. La seule chose qui t'intéressait, c'était tes études. Tu laissais gracieusement les passions futiles telles que le commérage à d'autres. Tu vivais dans une petite bulle, à l'abri des menaces et des émotions trop fortes. C'était également pour cela que tu donnais l'impression de si bien te contenir. Tu n'éprouvais pas grand chose, en général. Un peu d'agacement, de fierté ou encore de pitié pour certains de tes congénères. Mais c'était tout. Or, Cole Morgenstern défiait toutes ces lois. Il te rendait absolument dingue, faisant naître en toi une colère sourde dont tu avais toujours du mal à te défaire après vos prises de becs. Il savait où appuyer pour te faire sortir hors de tes gonds – un art dans lequel il était passé maître et qui l'amusait beaucoup. Il n'aimait rien tant que de te faire enrager et se riait toujours de toi lorsque tu gesticulais en tout sens pour essayer de lui faire comprendre à quel point il était stupide. Il était ton fléau sur cette terre, ton pire cauchemar. Né pour te faire concurrence dans toutes les matières, il était la seule personne à pouvoir remuer ton habituelle routine, si paisible et dans laquelle tu t'épanouissais complètement. C'était un impur et, pourtant, il était ton égal, scolairement parlant. Cela te rendait dingue. Toi qui avais toujours été persuadée d'être la meilleure dans tout ce que tu entreprenais, Cole venait pourtant remettre en cause cette certitude. « Si tes parents avaient vent de ton langage, ils te puniraient jeune fille, ce n'est pas approprié à une sang-pur, je me trompe … Princesse ? » Tu serras les dents en imaginant une demi-douzaine de façons de mettre fin à la vie de cette enquiquineur professionnel. Il savait doser ses mots et viser juste, alors que tes mots tombaient toujours dans le vent. A ton plus grand damne, tu ne savais pas ce qui pourrait agacer Cole. Tu ne lui connaissais pas de travers, ni de failles. Et c'était diablement agaçant. Dire que tu t'étais prise pour un véritable roc. Encore une fois, ce garçon ébranlait tes certitudes. « Tant d'encre gâchée … Quel dommage. J'userais mes larmes une autre fois. » Tu bouillonnais intérieurement, d'ailleurs, tu t'étais que tes oreilles ne laissent pas encore s'échapper de la fumée. Il sortit sa baguette et, d'un coup de poignet, fit retourner l'encre dans l'encrier, laissant le parchemin complètement vierge. Ce même parchemin sur lequel tu venais de passer plusieurs heures. « Beaucoup mieux non ?Et ça t'épargne bien du chagrin, tu n'aurais pas supporté de me voir pleurer de bonheur. » Tu serras les poings, te retenant de lui sauter au cou pour l'étriper. Tranquillement, il pris alors place contre le tronc, à l'endroit même où tu te tenais quelques instants auparavant. Tu croisas les bras sur ta poitrine, furieuse, en le fusillant du regard. « Je pense que mes parents estimeraient que mon langage est le bon, lorsque je m'adresse à quelqu'un comme toi, cracha-t-elle. » Elle n'avait pas vraiment de griefs particuliers envers les impurs, si ce n'était qu'elle avait peur qu'ils abaissent le niveau scolaire par leur manque de connaissances en matière de culture sorcière. Cependant, elle aimait à rappeler à Cole qu'elle possédait un sang-pur et que, techniquement, cela faisait d'elle quelqu'un de plus important que lui. « Tu te crois donc si malin, si supérieur ? Pour qui te prends-tu, à effacer mon devoir ? » Tu menaçais de devenir totalement hors de contrôle. Tu t'étais acharnée sur ce devoir comme une forcenée. « Tu mériterais une punition, Morgenstern, rien que pour cet air insolent que tu affiches toute la journée. C'est absolument détestable. » Tu étais plutôt d'une nature calme et pacifiste, pourtant, le jeune homme te donnait de véritables envies de meurtres. Et très sanglants, si possible.
Sujet: Re: Tonight, we are young (Cedrella&Cole) Sam 17 Jan - 11:03
La froideur de son regard cristallin qui le transperce et le crucifie sur l'autel de la pureté. Il n'est qu'un moins que rien à ses yeux, il le sait. Elle est comme tous ses sang-purs qui s'imaginent être bien mieux que les autres, avoir droit à des privilèges particuliers juste parce qu'ils sont nés dans la bonne famille. Mais alors, pourquoi était-il là, lui? Pourquoi arrivait-il à produire de la magie ? Pourquoi avait-il reçu une lettre de Poudlard ? Autant de questions dont il était sûre de ne recevoir qu'une réponse pleine de mépris avec une moue non dissimulée de dégoût. Il les connaissait bien ces sang-purs. Ils étaient tous pareils. Et Cedrella les supplantait tous. C'est pourquoi il s'acharnait méthodiquement à briser chacune de ses barrières, parce qu'il ne croyait pas une seule seconde qu'elle puisse être autant de glace qu'il pouvait le prétendre. Il avait été le premier à crier sur tous les toits que la Princesse était tellement gelé que son cœur s'en était trouvé dur comme de la pierre. Mais il n'y croyait pas. Parce qu'à la voir ainsi s'énerver contre lui était bien la preuve qu'elle avait encore un cœur après tout, même si c'était un cœur qui battait pour la pureté des sorciers. « Je pense que mes parents estimeraient que mon langage est le bon, lorsque je m'adresse à quelqu'un comme toi » Elle lui crache son venin en espérant le brûler mais, comme d'habitude, il s'esquive avec une pirouette le Poufsouffle. Agile contre les jets de colère, la fureur noire qu'il sent monter chez la serdaigle. Il s'amuse, sous ses yeux. Il s'amuse et elle doit le détester pour ça. Intérieurement, une part de lui le maudit de ne pas laisser cette fille tranquille. Une autre part le félicite chaleureusement. Qu'on voit sa carapace se craqueler, à cette reine inatteignable. Qu'elle rejoigne le commun des mortels et se rende compte que finalement, ce n'est pas si mal ici-bas. Un sourire insolent et il répond, lui rendant coup pour coup, la même acidité dans la voix « Quelqu'un comme moi? Ne t'approche pas trop alors, tu sais que les quelqu'un comme moi peuvent te prendre tous tes pouvoirs, t'aspirer ta magie et hop ... » Il fait un signe de la main, prestidigitateur à deux noises « Evaporés. Ce serait dommage. ». Il se moque. De sa manière de penser, de tout ce qu'elle peut bien lui jeter. Parce que c'est lui, au fond, qu'on ne peut pas atteindre. Et surtout pas sur ce sujet. A ses yeux, c'est bien la dernière de ses tares. Jamais il ne s'excusera d'être né là où il est né, parce qu'il en est fier. Et elle continue, elle enrage, elle fulmine. Pour un peu elle taperait du pied comme une gamine à qui on aurait piqué son goûter. Et lui, il se balade. Tranquille. Il la trouve belle, en cet instant. Belle dans sa fureur, quand elle laisse entrapercevoir une faille dans sa carcasse blindée. Qui l'eut cru ? Cedrella Harkness n'était pas une beauté solaire mais une beauté froide. Aujourd'hui et comme depuis le jour où il avait commencé à la titiller, elle se découvrait de plus en plus. Agréable découverte qui se faisait toujours un peu plus, jour après jour. Il hausse les épaules devant toutes ses imprécations, sort sa baguette magique et métamorphose presque banalement la feuille de papier vierge en pomme, qu'il croque avec une évidente délectation. Il se joue d'elle, le voit-elle ? Probablement. Mais elle marche. Et à fond de train en plus. Il rit. D'elle, de la situation, de tout. Parce qu'il n'est qu'un sang-mêlé, qu'il est assis par terre mais qu'il domine malgré tout. Il suffit d'appuyer où il faut. Il écarte les bras et répond calmement « Supérieur ? Moi ? Oh s'il te plaît... Je ne suis que ton humble serviteur, regarde-moi ! Assis, à te regarder avec adoration. » Il écarte les bras, prend un air contrit, les yeux pétillants d'une malice sans fin. Il joue son jeu. Il s'écrase. Pour mieux se faufiler ensuite. Sa tactique préférée, qui ne marche jamais puisqu'il n'arrive jamais à garder son sérieux plus de cinq secondes. C'est d'ailleurs ce qui se passe avec la phrase suivante qui le fait tout bonnement éclater de rire. Il se relève, se plante devant elle et avec un sourire charmeur lui prend le menton en se rapprochant d'elle, en la regardant droit dans les yeux. « Oh mais punis-moi ... Je n'attends que ça depuis si longtemps. » Des quolibets retentissent dans son dos, signe que ses amis sont en train de les regarder en ce moment même. Mais il ne se dérobe pas, se contente de sourire, signifiant qu'il les as entendus. Elle a dû les entendre aussi d'ailleurs mais il ne bouge pas. « Et toi, qu'attends-tu, Princesse des glaces ? » Surnom qu'il utilise un peu pour elle et qui ne la quitte plus. Même pas peur, qu'il lui crie avec les yeux, qu'il lui signifie avec tout son corps. Même pas peur.
Sujet: Re: Tonight, we are young (Cedrella&Cole) Lun 19 Jan - 18:58
~~~ it's like you're my mirror, my mirror staring back at me. I couldn't get any bigger, with anyone else beside me.
Il t'énervait tellement. C'était presque incroyable. Il te donnait des envies de meurtres, véritablement. Et pas seulement de meurtres, parfois, mais ce n'était que l'effet de l'adrénaline qui faisait disjoncter ton cerveau. Ca devait être ça. « Quelqu'un comme moi ? Ne t'approche pas trop alors, tu sais que les quelqu'un comme moi peuvent te prendre tout tes pouvoirs, t'aspirer ta magie et hop … Évaporés. Ce serait dommage. » Tu lui lanças une grimace en rongeant encore un peu plus ton frein. Ce garçon te rendait complètement dingue. Il avait un don incroyable pour te rendre furieuse. Folle furieuse, en fait même. « Seigneur, ce que tu es drôle, c'est incroyable. C'est comme ça que tu fais tomber les filles ? » Il haussa les épaules et transforma ton parchemin en pomme, qu'il croqua avec délectation. Il prenait un malin plaisir à te faire ainsi tourner en bourrique, tu le savais. Et, pourtant, tu ne pouvais t'empêcher de tomber à chaque fois dans ses pièges stupides. « Supérieur ? Moi ? Oh s'il te plaît … Je ne suis que ton humble serviteur, regarde-moi ! Assis, à te regarder avec adoration. » Il écarta les bras d'un air contrit, les yeux pourtant plein de malice. Il aurait pu te faire rire, dans une autre vie. Une vie dans laquelle tu aurais été moins glacée et plus prompte à esquisser des sourires. Et, sans que tu ais eu le temps de le voir venir, il te lança un sourire charmeur avant d'attraper ton menton pour t'approcher de lui. Ses yeux se mirent à scruter les tiens et tu te contentas de lui répondre par un regard noir. Pourtant, à l'instant où ses doigts s'étaient refermés sur ton visage, que tu avais senti son souffle chaud balayer ta peau, tu avais eu l'impression de ressentir une sorte de frisson. Mais ce devait être un frisson de colère, rien à voir avec du plaisir. Quel plaisir pourrais-tu éprouver à te retrouver aussi près d'un homme comme ça ? « Oh mais punis-moi … Je n'attends que ça depuis si longtemps. Et toi, qu'attends-tu, Princesse des glaces ? » Tu entends rire ses amis. Ils sont en train de se moquer de toi. Et ça, tu ne peux le supporter. Tu te dégages rapidement de l'étreinte de ses yeux avant de hurler, telle une folle furieuse tout droit échappée de Sainte Mangouste : « Et vous, bande d'idiots, qu'avez-vous donc ? Vous rirez moins lorsque que vous travaillerez pour moi et que vous gagnerez votre argent en lavant mon sol. C'est là qu'est votre place, la place des impurs. Vous n'êtes rien d'autres que de la vermine qu'il faut dresser. » Tu te retournas alors vers Cole, te retenant de lui flanquer la plus grosse gifle de sa vie. « Et toi, t'es le pire de tous. J'espère que tu mourras étouffé par ta suffisance. » Sur ce, tu tournas les talons, prête à faire exploser ta fureur sur la moindre personne qui aurait le tord de se trouver sur ta route.
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Sujet: Re: Tonight, we are young (Cedrella&Cole)
Tonight, we are young (Cedrella&Cole)
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