> MAISON : Bien qu'il imaginait que sa soif d'apprendre le ferait échouer parmi les Serdaigle, Lachlan a, en raison de son ambition et de sa pugnacité, fait sa scolarité sous les couleurs des Vert et Argent - et, croyez-le, ça forge le caractère de vivre au milieu des serpents. Il ne dirait pas qu'il s'en est fait des amis, plutôt qu'il a composé de sorte à s'en extirper. Ce n'est pas bien de mordre la main qui vous nourrit, le sermonnerait son père, mais Lachlan, vous savez...

> EMPLOI : Après l'obtention de sa Signification Internationale Normalisée en Génie Élémentaire, suivant le cursus de la juridiction magique, Lachlan est devenu avocat sorcier. C'est alors au paroxysme de sa carrière qu'il s'est pris de caprice d'intégrer l'enseignement. Et ainsi devint-il professeur de droit magique. Certains disent ainsi de lui que c'est un arriviste, parachuté par le Ministère, et qu'il n'est enseignant que pour satisfaire son ego assoiffé d’idolâtrie.

> BAGUETTE : Sa baguette est faite de bois d'orme, un arbre ayant disparu en Europe de l'Ouest - ce qui a justifié son prix prohibitif et l'attention toute particulière que son maître lui porte. De trente centimètres très exactement, elle caractérise la rectitude de Lachlan. S'y ajoute les propriétés du ventricule de dragon qu'elle contient probablement en raison de l'aspect tapageur de son propriétaire.

> CLUBS : Il est le président du club d'échecs version sorcier.

> TRAITS DE CARACTÈRES : Hargneux, désinvolte, arrogant, personnel, pugnace, savant, subversif, suffisant, jovial, prolixe, incisif, cinglant, froid, retors, artificieux, comédien, détaché, minutieux, observateur, rétif.

> PATRONUS : Il est incapable d'en produire.

> EPOUVANTARD: Un homme comme Lachlan n'est effrayé que par tout ce qui motive l'orgueil. Son pouvoir, en tant que sorcier, sa jeunesse, sa notoriété auprès du Ministère de la magie, son émulation à Poudlard. A croiser un épouvantard, ses peurs prendraient la forme de sa silhouette... sans visage.

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> AVEZ VOUS UN CAMP ? Je n'ai pas de camp.

> VOTRE OPINION SUR LA PLACE DU SANG DANS LA SOCIETE MAGIQUE ? Pour des tas de gens – des gens de Serpentard, être un mêlé, c'est comme être un sang-de-bourbe. Ils peuvent seulement le crier moins fort, parce qu'il y a tout de même un peu de véritable magie, chez vous... Mais, en vérité, ça ne change rien. Ils vous lancent les mêmes regards, scrutent ce paternel, l'habillé écossais, qui fourre dans vos bras des livres de moyenne occasion. Car être de sang-mêlé, ce n'est pas juste du sang, c'est aussi une fortune. Et c'est en cela que ça n'a rien de différent du monde moldu. Les privilégiés méprisent les autres, et les autres se méprisent entre eux, en se trouvant des sous-catégories pour paraître un peu moins sales. Mais, vous savez, ça ne m'a jamais empêché de botter le cul d'un sang-pur. J'irais même jusqu'à dire que ça a un goût particulier. Et je suis à peu près sûr, en plus, que les trois quarts ne savent même pas qui est entré dans le ventre de leur mère avant qu'eux-mêmes n'en sortent...

> VOS AMBITIONS PERSONNELLES, LA VISION DE VOTRE AVENIR Être avocat, ça ne lui suffisait pas. Être professeur, ça ne lui suffit pas non plus. Bouffé par son ambition, Lachlan se lasse aisément des objectifs qu'il atteint, et qui lui semblent alors dérisoires. Il a voulu être enseignant ? On l'a fait enseignant, sans plus de cérémonie et en mémoire de l'amitié que certains membres du Magenmagot lui porte. Mais ce n'est pas assez. Jamais.
Quoi, moi ? Nan, j'adore ce boulot... C'est super épanouissant d'aider les jeunes dans leur quête de ce qu'ils sont vraiment - t'as pas idée d'à quel point y'a rien de moins épanouissant dans le monde. Alors, d'accord, c'est vrai... bon, si Rosamund Snicklepitch voulait quitter son poste, je sais pas, en mourant tout à coup parce qu'elle a croisé son regard, bah j'serais pas fâché d'être propulsé Directeur. Et qu'on me dise pas que je vois trop grand ;  parce que c'est loin d'être l'étape finale. Je veux dire, Lachlan Wallcott, Ministre de la Magie... ça en jette quand même.   

« C'est un sang-pur, un sang-de-bourbe et un sang-mêlé qui rentrent dans un bar. Le sang-pur se tourne vers les deux autres et dit : vous êtes inférieurs parce que mes parents sont frère et soeur. Et, là, les deux autres lui lattent la gueule. Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas dans la salle commune des Serpentard. ...okay, c'est pas la plus drôle, mais elle me fait toujours rire, moi. »

Contrairement à d'autres enfants nés d'au moins un parent moldu, Lachlan n'a pas gardé de Poudlard de véritables souvenirs émerveillés. Il se souvient des cours, des professeurs – de certains de ses professeurs, il se souvient encore des examens, brillamment réussis, et de quelques rencontres. Mais sa maison, toute destinée à ses aptitudes qu'elle fût, lui a laissé un goût amer. La vérité, c'est qu'il a dû se battre, un peu plus que les autres. Peut-être pas autant qu'un né-moldu, mais il y en a si peu, pour ne pas dire pas, à Serpentard. C'est ainsi que ses congénères se sont tournés vers lui. Lachlan ne garde aucune rancœur de cette époque, certains de ses bourreaux étant même devenus des amis depuis ou, mieux, des sous-fifres au Ministère. C'est seulement que ça mue un gamin en un autre homme, un homme qu'il ne serait jamais devenu sans les injures et les coups. Il n'irait pas non plus jusqu'à les remercier ; mais les humilier de sa réussite, ça, en revanche, il l'a plus que fait. Notamment en se distinguant dans ses études. Et c'est ainsi que le droit magique lui a ouvert ses portes, et le droit, lui, ne fait pas de distinction dans le sang. Au contraire, il peut élever jusqu'aux sommets la plus biaisée des lignées.

« Ma première femme était une vraie connasse. Mais la seconde, c'était pire... Elle avait les yeux qui criaient gallions, alors, forcément, quand le directeur du département des mystères est venu frapper à la porte de sa jupe. Non mais on est resté en bons termes, tu sais. C'est juste que si je la revois, je la tue. »

On entend facilement Lachlan rire de ses mariages malheureux. Et il est vrai que, malgré une carrière fulgurante, sa vie sentimentale est vite apparue comme comparativement pitoyable. Pourtant, lorsqu'il rit de la première de ses deux femmes, on peut se fier à l'ironie qui découle de ses lèvres. En revanche, chaque mot à propos de la seconde... à propos d'Eleanor, sont aussi acides qu'ils cherchent à dissimuler son chagrin. Parce qu'elle est morte. Cette fois-là, il n'a pas eu à divorcer. Elle a simplement disparu, emportée par une de ces maladies moldues contre lesquelles toute la magie de Lachlan ne pouvait rien. C'est simplement qu'elle appartenait à l'autre monde, et que ce monde la lui a prise. Et, cependant, il feint toujours, et cela devant qui veut bien l'entendre, qu'ils ont simplement divorcé. Alors qu'il n'en est rien. Il a tout simplement été détruit, morcelé, par ce drame. Et, depuis lors, il est parfaitement incapable de mobiliser un souvenir suffisamment heureux pour créer un patronus.

« Est-ce que vous êtes une sorte de réunion de débiles consanguins ?... Qu'on me refile les dégénérés de la magie, je comprends ; on n'est pas tous égaux devant une baguette et ça veut un emploi au chaud, planqué au Ministère. Très bien. Mais le droit magique, ça va un peu au-delà de torcher un gobelin, alors vous allez me faire le plaisir de vous sortir les doigts du cul et de répondre à ma question. »

Depuis qu'il est professeur à Poudlard, d'aucuns disent que Lachlan a ses propres méthodes. Totalement dénué de pédagogie sorcière, on abandonne volontiers son cursus devant la rudesse de la matière. C'est qu'elle est technique, et sacrée, sa matière. Et les remontrances de Rosamund Snicklepitch, toute directrice qu'elle est, n'y suffisent pas. En vérité, il l'embarrasse depuis son arrivée ; et cela ne fait qu'un an qu'il parcourt les couloirs du château. Mais le Ministère l'a mis là, comme s'il sortait de la cuisse de Merlin lui-même, et elle n'y peut presque rien. Il se lassera, se dit-elle quelques fois, comme tous les adolescents deviennent finalement des adultes. Mais Lachlan tarde à le devenir, et elle a même dû lui céder la présidence du club d'échecs pour l'année à venir. Alors, bien sûr, il parade un peu partout. Oui, il parade littéralement comme si'l fallait le regarder pour qu'il existe. En vérité, le professeur Wallcott s'ennuie, de l'effervescence de Londres, de l'excitation que lui procurait son métier d'avocat. Et lorsque Lachlan Wallcott s'ennuie...

> PSEUDO :  Clotaire le Fol (je suis resté bloqué aux mérovingiens)
> AVATAR :   Luke Suchabadass Evans
> COMMENTAIRES ?  Z'êtes beaux, j'le jure sur la tête à Ramsay !

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